BALTEUS
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- Les soldats grecs de l'époque homérique se servaient d'un baudrier semblable pour porter leurs boucliers ; ils en portaient deux en même temps (Hom. Il. XIV, 404).
- On se servait encore d'un baudrier semblable, qu'on désignait aussi par le même nom, pour suspendre un carquois sur les épaules (Virg. Aen. V, 313 ; Nemes. Cyneg. 91), ou un instrument de musique, comme une lyre ou une guitare, au cou (Apul. Flor. II, 15, 2). Voyez les gravures aux mots pharetratus, 3 et lyristria, qui présentent des baudriers employés de ces deux façons.
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- Ce mot désigne moins exactement, surtout chez les poètes, un ceinturon (Lucan. II, 361 ; Sil. Ital. X, 181. cf cingulum ), ou encore une sangle passée autour du corps d'un cheval (Claud. Ep. XXI et XX).
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Mur ou parapet, qui, dans un théâtre ou un
amphithéâtre, formait une ligne de
démarcation entre une rangée de sièges
(maenianum) et une autre
(Calpurn. Ecl. VI, 47). Il servait à
empêcher les différentes classes de spectateurs
de passer des places assignées à leurs ordres
respectifs dans d'autres parties de l'édifice
où elles n'avaient pas droit de s'asseoir ; par
exemple, d'une rangée supérieure dans une
inférieure.
La figure présente une vue du plus grand théâtre de Pompéi, et montre une partie de deux maeniana ou rangées de sièges avec le balteus qui les sépare. On comprendra que ce parapet, qui n'est ici qu'un débris, courait sans interruption autour de toute la rangée de sièges. Les spectateurs, en entrant au théâtre, suivaient la galerie couverte, qui est l'arcade vaste et obscure, figurée à main droite, jusqu'à ce qu'ils arrivassent à une des petites portes (vomitoria) par lesquelles ils pénétraient dans l'intérieur ; ils descendaient ensuite les escaliers de devant jusqu'à ce qu'ils fussent parvenus à la rangée ou au gradin (gradus) où se trouvaient les places qui leur étaient assignées.
On voit au-dessus un autre balteus, avec deux de ses portes, qui séparait le second maenianum des sièges supérieurs. On remarquera aussi que le passage couvert qui entoure le premier maenianum ne communiquait pas avec le maenianum supérieur ; on y arrivait par un corridor distinct, qui avait un esclier séparé dans la partie extérieure de l'édifice.
Illustrations complémentaires |
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Cavalier romain portant le glaive attaché au
balteus © Charles Cavenel |
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Emplacements en creux destinés à
recevoir © Agnès Vinas |