QUADRIGA (τέθριππον ἅρμα)
Attelage de quatre chevaux ou autres animaux, et, par suite, char traîné par quatre chevaux de front. Ce mot s'applique plus particulièrement aux chars qui disputaient le prix de la course dans le Cirque (voyez la gravure suivante), ou à ceux qui servaient dans les processions publiques, les triomphes, etc (Cic. Liv. Suet. etc). Des chars de ce genre étaient dans l'origine munis d'un brancard dans l'intérieur duquel étaient placés tous les chevaux, et d'une longue barre transversale ou joug, étendue sur le dos des quatre bêtes, comme on le voit dans la première gravure au mot biga. Mais on perdit de bonne heure cette habitude, et alors les deux chevaux du milieu (jugales) furent seuls attachés au timon, et maintenus par un joug, les deux extrémités (funales) n'étant plus attelés au char qu'au moyen de traits, comme le montre la gravure au mot funalis (Isidor. Orig. XVIII, 35)
QUADRIGARIUS
Conducteur de char qui menait quatre chevaux attelés de front ; ce mot désigne plus particulièrement celui qui, dans les courses du Cirque, conduisait un char attelé de quatre chevaux (quadriga), comme le représente la figure ci-jointe, d'après une lampe en terre cuite (Cic. Fragm. ; Varr. R.R. II, 7, 15 ; Suet. Nero, 16).
QUADRIGATUS
Denier d'argent, ainsi appelé parce qu'il portait frappée sur une de ses faces l'image d'un quadriga (Plin. H.N. XXXIII, 13 ; Liv. XXII, 58).
Illustrations complémentaires |
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Le prophète Elie est emporté au ciel sur
un quadrige © Agnès Vinas |
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Denier serratus quadrigatus de Quintus
Antonius Balbus, circa 83-82 avant JC © cgb.fr |