STAMEN (στήμων)
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Fil (Ov. Her. III, 76), composé de
plusieurs filaments tirés du haut de la
quenouille, colus (deducere colo stamina,
Tib. I, 3, 86), et tressés au pouce
(stamina pollice torque, Ov. Met. XII,
475) et à l'aide du mouvement de rotation du
fuseau (fusus), qui le tenait suspendu en
ligne verticale au-dessous de la quenouille,
d'où le nom de stamen (stare). Tous
ces traits sont clairement reproduits dans notre
gravure, qui représente une femme en train de
filer, d'après un bas-relief romain.
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La chaîne ou les filets de chaîne dans
un métier vertical, devant lequel le
tisserand se tenait debout au lieu d'être
assis (Varro, L.L. V, 113 ; Ov. Met.
VI, 54, 55, 58 ; Senec. Ep. 90). Ils
étaient tendus verticalement d'une ensouple
(insubulum) à l'autre, ou dans des
métiers tout à fait
élémentaires, de la barre du
métier (jugum), comme on le voit dans
la figure ci-jointe, qui représente le
métier de Circé dans le Virgile du
Vatican ; ils formaient comme une charpente de
l'étoffe, qu'il s'agissait de faire traverser
par les fils de trame (subtemina).
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Par suite, on donne aussi ce nom à tout ce qui est de fil
; ainsi, à un vêtement (Claud. in Eutr.I,
304) ; à un bandeau qui entoure la tête (Prop. IV,
9, 52).
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Les cordes d'une lyre (Ov. Met. XI, 169),
ainsi nommées parce qu'elles rappelaient la
chaîne d'un métier vertical, comme le
montre la figure ci-jointe, d'après une
peinture conservée dans le tombeau des
nasons, auprès de Rome.
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