TAENIA (ταινία)
- Proprement, le bout plat et frangé du ruban (vitta) dont on entourait cette espèce de rouleau de laine (infula) qui servait dans les sacrifices, aux deux extrémités duquel il formait un cordon par lequel on l'attachait autour de la tête (Virg. Aen. VII, 352, taenia vittae ; Serv. ad Virg. Aen. V, 269, vittae extremitas), comme le fera comprendre la gravure ci-jointe, qui représente au-dessus un de ces rouleaux de laine, avec deux taeniae à chacun de ses bouts, d'après un vase peint, et au-dessous, d'après un bas-relief en marbre, la tête d'un prêtre entourée de l'infula que fixent et que maintiennent les taeniae.
|
|
|
|
|
- Collier des chevaux de trait (Apul. Met. X, p.184), comme ceux que l'on voit dans la figure ci-dessous, d'après une lampe en terre cuite.
|
- En architecture, la bande qui sépare la frise dorique de l'architrave (Vitruv. IV, 3, 4) ; elle règne tout le long de l'architrave, entre les triglyphes et les guttae, comme on le voit dans la figure ci-jointe, qui représente un entablement dorique du théâtre de Marcellus à Rome.
Illustration complémentaire |
|
|
Couronne et
torques constituant des décorations
militaires © Agnès Vinas |