Darès le Phrygien, De excidio Troiae,
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Cum eos tempestates ibi retinerent, Calchas ex
augurio respondit ut primum reuertantur in Aulidem, ut
Dianae sacrificent. Profecti perueniunt. Agamemnon
Dianam placat, dicitque sociis classem soluant, ad
Troiam iter faciant.
Malheureusement des vents contraires retiennent les
vaisseaux en mer : Calchas consulte le cri des oiseaux,
et répond que les Grecs doivent retourner en
Aulide pour y sacrifier à Diane. Ceux-ci
obéissent à cet oracle. Agamemnon apaise
la déesse par un sacrifice, et ordonne à
ses compagnons de lever l'ancre et de se diriger vers
les rivages troyens.
Dictys de Crète, Ephemerides belli Troiani
(passim)
[1,19] CAPUT XIX. Interim in ipsa nauigandi
festinatione Agamemnon, quem a cuntis regem omnium
declaratum supra docuimus, longius paulo ab exercitu
progressus, forte conspicit circa lucum Dianae
pascentem capream, imprudensque religionis quae in eo
loco erat, iaculo transfigit : neque multo post, irane
caelesti, an ob mutationem aeris corporibus
pertentatis, lues inuadit : atque interim in dies magis
magisque saeuiens multa millia fatigare, et promiscue
per pecora atque exercitum grassari : prorsus nullus
funeri modus, neque requies; uti quidquid malo obuium
fuerat, uastabatur. Quibus rebus sollicitis ducibus
mulier quaedam Deo plena Dianae iram fatur: eam namque
ob necem capreae, qua maxime laetabatur, sacrilegii
poenas ab exercitu expetere: nec leniri, priusquam
auctor tanti sceleris filiam natu maximam uicariam
uictimam immolauisset. Quae uox ut ad exercitum uenit,
omnes duces Agamemnonem adeunt : eumque primo orare,
recusantemque ad postremum cogere, uti malo obuiam
properaret. Sed ubi obstinate renuere uident, nec ulla
ui queunt flectere, plurimis conviciis insecuti, ad
postremum regio honore spoliauere : ac ne tanta uis
exercitus sine rectore effusius, ac sine modo militiae
uagaretur, praeficiunt ante omnes Palamedem, dein
Diomedem et Aiacem Telamonium, quartumque Idomeneum.
Ita per aequationem muneris atque partium,
quadripertitur exercitus.
[1,19] CHAPITRE XIX. Pendant que les préparatifs
se poursuivaient avec tant d'actîvité,
Agamemnon, chef de l'expédition, s'étant
un peu écarté du camp, aperçut par
hasard, près d'un bois consacré à
Diane, une chèvre qui paissait ; et, sans songer
à la sainteté du lieu, il la perça
de son javelot. Aussitôt, soit effet de la
colère céleste, ou de la malignité
de l'air et de son influence sur les corps, une maladie
affreuse se répandit dans l'armée, et
devenant plus violente de jour en jour, attaqua des
milliers de soldats : elle s'étendit
également sur les hommes et sur les animaux. La
mort porta alors ses ravages dans tous les rangs ; on
ne vit plus que funérailles; et tout ce qui se
trouvait frappé de ce fléau était
infailliblement moissonné. Les chefs ne savaient
quel partî prendre, lorsqu'une femme
inspirée de la divinité se
présente, annonce la colère de Diane,
déclare que la peste est un châtiment
infligé aux Grecs par la déesse,
irritée de la mort d'un animal qui faisait ses
délices, et que rien ne pourrait adoucir ce
fléau, si l'auteur du sacrilège
n'immolait sur l'autel de Diane sa fille
aînée en expiation du meurtre de la
chèvre. Cet oracle vient bientôt à
la connaissance de l'armée : les chefs se
rendent en corps auprès d'Agamemnon. Ils
emploient d'abord les prières ; sur son refus,
ils insistent, et exigent qu'il remédie au mal
dont il est la cause ; ensuite le voyant
déterminé et s'opposer à leur
désir, et désespérant de le
fléchir, ils l'accablent de reproches, et le
dépouillent du commandement. Mais, dans la
crainte qu'une armée si nombreuse, privée
de son chef, ne se débandât, ou ne
commît de plus grands excès, ils
nommèrent quatre commandants : Palamède
le premier, après lui; Diomède, Ajax,
fils de Télamon, et Idoménée.
Ainsi l'armée se trouva partagée en
quatre corps.
[1,20] CAPUT XX. Neque interim ullus finis
uastitatis, quum Ulisses simulata ex peruicacia
Agamemnonis iracundia, et ob id domuitionem confirmans,
magnum atque insperabile cunctis remedium excogitauit.
Profectus namque Mycenas, nullo consilii participe,
falsas litteras tanquam ab Agamemnone ad Clytemestram
perfert, quarum sententia haec erat: Iphigeniam, nam ea
maior natu erat, desponsam Achilli : eumque non prius
ad Troiam profecturum, quam promissi fides impleretur;
ob quae festinaret, eamque et quae nuptiis usui essent,
mature mittere. Praeterea multa pro negotio locutus,
ementito argumento fidem fecerat. Quae ubi accepit
Clytemestra, cum propter gratiam Helenae, tum maxime,
quod tam celeberrimi nominis uiro filia traderetur,
laeta Iphigeniam Ulissi committit. Isque confecto
negotio, paucis diebus ad exercitum reuertitur, atque
ex improuiso in luco Dianae cum uirgine conspicitur.
Quibus cognitis, Agamemnon affectione paternae pietatis
motus, ac ne tam inlicito immolationis sceleri
interesset, fugam parat. Eum, re cognita, Nestor,
longam exorsus orationem, ad postremum persuadendi
genere, in quo praeter caeteros Graeciae uiros iucundus
acceptusque erat, a proposito cohihuit.
[1,20] CHAPITRE XX. La peste cependant continuait ses
ravages. Ulysse, feignant d'être indigné
de l'opiniâtreté d'Agamemnon, dit
hautement qu'il va retourner dans sa patrie : il
méditait en lui-même un projet capable de
procurer aux Grecs un remède salutaire et
inattendu. Il prend en effet la route de Mycènes
sans faire part à personne de sa
résolution. Arrivé en cette ville, il
remet à Clytemnestre, de la part d'Agamemnon,
une lettre contrefaite, dont la teneur était :
Qu'Iphigénie, sa fille aînée,
venait d'être fiancée à Achille;
que lui, Agamemnon, ne partirait pas pour Troie sans
avoir rempli ses engagements; qu'en conséquence
elle lui envoyât promptement la princesse, et
avec elle tout ce qui était nécessaire
pour la célébration du mariage. Ulysse
ajoute à cette lettre d'autres discours
convenables à la circonstance, et parvient
à persuader la reine, et à lui cacher le
véritable motif de son voyage. Clytemnestre, que
cette proposition comblait de joie, tant à cause
d'Hélène, qu'à cause du grand nom
de l'époux destiné à sa fille,
remet Iphigénie entre les mains d'Ulysse. Cette
affaire terminée au gré de ses
désirs, le roi d'Ithaque retourne sans
délai à l'armée, et se montre tout
à coup dans le bois de Diane avec la princesse.
A cette nouvelle, Agamemnon, à qui l'amour
paternel se fait entendre, veut fuir, ne pouvant se
résoudre â justifier par sa
présence un sacrifice barbare auquel son coeur
n'a point de part; mais Nestor, que son
éloquence persuasive rendait cher et
agréable à toute la Grèce, lui
adresse un long discours, et parvient à le
détourner de son dessein.
[1,21] CAPUT XXI. Interim uirginem Ulisses et
Menelaus cum Calchante, quibus id negotium datum erat,
remotis procul omnibus, sacrificio adornant : quum ecce
dies foedari, et coelum nubilo tegi coepit : dein
repente tonitrua, corusca fulmina, praeterea terrae
marisque ingens motus, atque ad postremum confusione
aeris ereptum lumen. Neque multo post imbrium atque
grandinis uis magna praecipitata. Inter quae tam tetra,
nulla requie tempestatis, Menelaus cum his qui
sacrificium curabant, metu atque hesitatione diuersus
agebatur : terreri quippe primo subita caeli
permutatione, idque signum diuinum credere : dein, ne
coeptum omitteret, detrimento militum commoueri. Igitur
inter tantam animi dubitationem, uox quaedam luco
emissa, aspernari numen sacrificii genus, et ob id
abstinendum a corpore uirginis; misereri namque eius
deam : caeterum pro tanto facinore, satis poenarum
Agamemnoni ab coniuge eius post Troianam uictoriam
comparatum : itaque curarent id, quod in uicem uirginis
oblatum animaduerterent, immolare. Dein coepere uenti
atque fulmina, aliaque quae in magno coeli motu oriri
solent, consenescere.
[1,21] CHAPITRE XXI. Cependant Ulysse,
Ménélas et Calchas, auxquels le soin du
sacrifice était confié, font
écarter les témoins, et préparent
tout ce qu'il faut pour la cérémonie.
Tout à coup le jour s'obscurcit, le ciel se
couvre de nuages, la foudre gronde, l'éclair
brille, la mer s'émeut, et dans cette confusion
des éléments, la lumière fait
place à une profonde nuit ; un torrent de pluie
; une grêle épaisse se précipitent
sur la terre. Au milieu de cette tempête
affreuse, dont la continuité redoublait
l'horreur, Ménélas et ses deux
collègues interdits, restent suspendus entre la
crainte et le désir de poursuivre leur
entreprise. Ce changement subit du ciel les
épouvante; ils croient y reconnaître la
volonté des dieux; d'un autre côté,
le salut de l'armée leur commande d'achever.
Perdant qu'ils hésitent ainsi, une voix sortie
du fond du bois leur défend de tremper leurs
mains dans le sang d'Iphigénie, leur dit que la
déesse rejette une pareille offrande, qu'elle a
porté sur sa jeunesse un regard de compassion ;
qu'Agamemnon, vainqueur de Troie et de retour dans sa
patrie, sera un jour cruellement puni de son
impiété par sa femme elle-mème;
qu'en conséquence ils doivent aviser aux moyens
de substituer à la princesse une autre victime.
Dès ce moment, les vents commencent à
s'apaiser, la foudre ne se fait plus entendre, et les
agitations excitées dans le ciel s'affaiblissent
par degrés.
[1,22] CAPUT XXII. Sed cum haec in luco aguntur,
Achilles litteras seorsum missas sibi a Clytemestra,
cum auri magno pondere accepit, in quibus ei filiam
atque omnem domum suam commendauerat. Quae postquam et
Ulissis consilium patefactum est, omissis omnibus,
propere ad lucum pergit, magna uoce Menelaum, et qui
cum eo erant, inclamans, ab inquietudine Iphigeniae
cohiberent sese, comminatus perniciem, ni paruissent.
Mox attonitis his atque obstupefactis, ipse superuenit,
reformatoque iam die uirginem abstrahit. Interim
deliberantibus cunctis quidnam et ubi esset, quod
immolari iuberetur, cerua forma corporis admiranda,
ante ipsam aram intrepida consistit. Eam praedictam
hostiam rati, oblatamque diuinitus comprehendere,
moxque immolant. Quibus peractis sedata lues, instarque
aestiui temporis reseratum est caelum. Caeterum
uirginem Achilles, atque hi, qui sacrificio praefuere,
clam omnes regi Scytharum, qui eo tempore aderat,
commendauere.
[1,22] CHAPITRE XXII. Pendant que ceci se passait dans
le bois, Achille recevait de Clytemnestre une lettre,
dans laquelle cette tendre mère lui recommandait
sa fille et toute sa maison : à cet envoi
était jointe une somme d'or considérable.
Ce prince n'a pas plutôt lu la lettre et connu le
stratagème d'Ulysse, qu'il quitte tout et court
vers le bois. Là, de loin, il appelle à
haute voix Ménélas et sa suite, leur
défend de toucher à Iphigénie, et
les menace de sa colère s'ils ne lui
obéissent. Le jour était éclairci
: il approche, les voit effrayés et s'empare
d'Iphigénie. Cependant ceux-ci se demandaient
quelle serait et où se trouverait la victime
qu'il leur était enjoint d'immoler, lorsqu'une
biche d'une grande beauté s'arrêta devant
l'autel, sans témoigner la moindre crainte ;
persuadés que c'était là cette
victime prescrite, ils la reçoivent comme un
présent du ciel, et l'immolent aussitôt.
Ils avaient à peine achevé le sacrifice,
que le fléau cessa, le ciel se découvrit,
et l'air reprit cette sérénité
parfaite qu'on lui voit en un temps
d'été. Cependant Achille, et ceux qui
avaient présidé à la
cérémonie, recommandèrent
secrètement la princesse au roi des Scythes qui
était avec eux, et la confièrent à
ses soins.
[1,23] CAPUT XXIII. At ubi duces sedatam uim mali
animaduertunt, uentorumque flatus nauigandi prosperos,
atque aestiuam maris faciem, omnes laeti Agamemnonem
adeunt, eumque interitu filiae permaestum consolati,
honore regni rursus concelebrant. Quae res pergrata
atque accepta per exercitum fuit. Eum quippe, optimum
consultorem sui, non secus, quam parentem miles omnis
percolebat. Sed Agamemnon siue eorum, quae
praecesserant, satis prudens, seu humanarum rerum
necessitatem animo reputans, et ob id aduersus
infortunia firmissimus, dissimulato quod ei acciderat,
honorem suscipit, atque eo die duces omnes ad se in
conuiuium deducit.
[1,23] CHAPITRE XXIII. Les chefs de l'armée
voyant avec joie la violence du mal apaisée, la
mer calmée, et les vents devenus favorables,
vont trouver Agamemnon, le consolent de la mort
supposée de sa fille, et lui
défèrent une seconde fois l'honneur du
commandement. Cette action de leur part fut infiniment
agréable à toute l'armée ; car
chaque soldat avait en lui une confiance sans bornes,
et le chérissait comme son propre père.
Agamemnon accepta ; et, soit que les
événements précédents lui
eussent inspiré plus de prudence, soit qu'il se
fît une juste idée de l'impérieuse
nécessité, et qu'il se sentît plus
capable de résister à l'infortune, il
dissimula sagement les outrages qu'il avait
reçus, et invita ce même jour tous les
chefs à sa table.
[2,7] CAPUT VII. Sed ubi tritis aliquot diebus,
tempus nauigandi remorari, ac uentis aduersantibus mare
in dies magis magisque saeuire occoepit, Telephum
adeunt, eumque de opportunitate temporis consulunt :
atque ab eo docti, initio ueris ex his locis ad Troiam
nauigandi tempus esse, reliqua aduersa, cunctis
uolentibus Boeotiam reuertuntur : ibique subductis
nauibus singuli in regna sua hiematum discedunt.
Interim in eo otio regi Agamemnoni cum Menelao
fratre exercere discordias uacuum fuit, ob proditam
Iphigeniam. Is namque auctor, et ueluti causa luctus
eius credebatur.
[2,7] CHAPITRE VII. Plusieurs jours s'étaient
déjà écoulés ; la mer
commençait à s'enfler, les vents à
souffler avec violence, et l'occasion de mettre
à la voile à devenir moins favorable. Nos
chefs vont trouver Télèphe, et le
consultent sur le temps le plus propice pour se mettre
en mer. Instruits par lui que le printemps était
la seule époque où l'on pût de ce
lieu se rendre en sûreté dans les ports de
la Troade, parce qu'en toute autre saison la navigation
devenait pénible et dangereuse, ils reprennent
d'un commun accord le chemin de la Béotie, et
après avoir mis leurs vaisseaux en rade, chacun
retourne chez soi pour y prendre son quartier d'hiver.
Pendant que dura cette suspension d'armes, Agamemnon
put à loisir manifester son ressentiment contre
Ménélas, qu'il soupçonnait
d'être l'auteur de la mort d'Iphigénie et
la cause de sa douleur.
[2,9] CAPUT IX. Dum haec apud Troiam geruntur,
Diomedes incoepti eorum certior factus magna celeritate
per omnem Graeciam peruagatus, uniuersos duces conuenit
: eisque consilium Troianorum aperiens, monet atque
hortatur, uti quamprimum instructi rebus bello
necessariis, ad nauigandum festinarent. Neque multo
post, re cognita, Argos ab omnibus conuenitur. Ibi
Achilles regi indignatus, quod propter filiam renueret
profectionem, ab Ulisse in gratiam reductus est. Is
namque summaesto ac luctu obsito Agamemnoni insinuans,
quae circa filiam eius euenissent, animum atque ornatum
regis reformauit... Caeterum ab incepto militiae
eius, octauo iam anno ad hoc usque tempus consumpto,
initium noni occoeperat.
[2,9] CHAPITRE IX. Pendant ces préparatifs des
Troyens, Diomède, de son côté, bien
instruit de leurs projets, parcourait la Grèce
avec célérité, entretenait les
chefs les uns après les autres, leur
découvrait les conseils de l'ennemi, les
pressait, les conjurait de préparer promptement
tout ce qui était nécessaire pour
l'expédition, et de hâter leur
départ. En, effet, sans perdre de temps, ils se
rendent tous à Argos. Là, Achille,
toujours courroucé contre Agamemnon, qui,
à cause de la perte de sa fille, refusait de
partir, fut réconcilié avec ce prince par
l'entremise d'Ulysse. Agamemnon, d'abord enseveli dans
sa profonde douleur, refusait toute consolation, mais
Ulysse releva son courage et son espoir en lui donnant
à comprendre ce qui était arrivé
à la princesse. Cependant, depuis le jour
où l'entreprise avait été
résolue jusqu'à l'époque dont nous
parlons, huit années s'étaient
écoulées, et la neuvième
commençait.
Johannes Malalas, Chronique, V, 98
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Les rois Atrides eux-mêmes exhortèrent
les autres souverains et alliés à partir
de tous les coins de l'Europe, chacun avec ses troupes
et ses nefs ; ils partirent tous et se
rassemblèrent en Aulide. Mais une tempête
se leva, et le devin Calchas dit qu'Agamemnon devait
sacrifier à la déesse Artémis, la
divinité du lieu, sa propre fille ; Ulysse
partit avec le faux prétexte de porter une
lettre d'Agamemnon, se rendit à Argos et en
ramena sa fille Iphigénie. A son arrivée,
Agamemnon versa des larmes amères ; mais dans sa
crainte de l'armée et des autres rois, il la
livra en sacrifice à Artémis. Pendant
qu'elle se dirigeait vers le temple d'Artémis
pour y être sacrifiée, une biche, courant
devant eux, coupa la route des rois, de l'armée,
du prêtre et de la vierge Iphigénie. A sa
vue, le prêtre et devin s'écria :
« Prenez la biche, et sacrifiez-la à
Artémis à la place de la vierge
! » La biche fut prise et
égorgée en l'honneur d'Artémis, et
le prêtre rendit Iphigénie à son
père Agamemnon. Celui-ci la laissa là,
dans le temple d'Artémis, comme prêtresse.
Après cela, Agamemnon fut choisi comme chef
suprême par l'armée tout entière ;
et partant de là, ils se rendirent à
Troie.
Traduction de Francesco Chiappinelli et Agnès
Vinas
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