Après les crises du XVIIe siècle qui ont ravagé la province, la reprise générale de la croissance fait du Roussillon au siècle des Lumières un territoire ouvert sur l’extérieur. Un grand nombre de textiles arrivent de plus en plus rapidement grâce aux nouvelles voies de transport qui relient enfin Perpignan aux grands centres textiles français et européens, phénomène accentué le creusement du Port-Vendres et la construction de nombreuses routes et ponts. Des articles provençaux et plus particulièrement marseillais se retrouvent dans les inventaires de boutiques ou chez les particuliers de Perpignan. Ces productions étudiées ici montrent l’influence de ce centre commercial méditerranéen sur un espace comme le Roussillon. Cela ouvre la voie à une relecture des habitudes de consommation de la population roussillonnaise pendant cette période.

1. Quelques définitions

En avant-propos il est important de donner quelques définitions qui vont permettre de mieux comprendre la réalité des productions marseillaises en matière de matelassages et d’indiennages au XVIIIe s.

Le terme de « BOUTIS » bien connu et très souvent galvaudé est une déformation au XIXe siècle, de « broderie emboutie », vocabulaire de brodeur signifiant un ouvrage en volume. La pratique du matelassage, qui était déjà connue en Chine sous les dynasties Han (206 av. à 220 apr. J.C.), fut largement employée à Marseille dès le XIIIe s. sur les grandes pièces appelées courtepointes (point contre point) de soie ou de coton. Selon les inventaires de l'époque, elles couvraient déjà lits et berceaux. Trois techniques furent alors élaborées à partir du simple matelassage et opérées à l’aide d’un métier à tapisser composé d’un simple cadre de bois pouvant être monté sur pieds ou posé sur des tréteaux.

Toile blanche de coton à motifs floraux imprimés à la planche, fin XVIIIe siècle
Collection particulière, cliché Laurent Fonquernie


  • Il ne doit pas être confondu avec la piqûre de Marseille, qui consistait à introduire un fin cordage (à effet de vermicelles dans le goût maniériste) ou de plus fortes mèches entre seulement deux feuilles de textiles (coton ou futaine) préalablement ornées d'un décor effectué au point arrière ou au point de devant arrière. Elle trouvait son utilisation lors de la confection des très fines pièces recouvertes de lin ou de coton réalisées par le corps des brodeurs futainiers et cotonniers de Marseille qui du XIIIe siècle jusqu’en 1765 détenaient le privilège de leur fabrication. Très renommées en raison de leur grande facilité d'entretien (lavage et lessivage des pièces sans recourir à une main d'œuvre spécialisée, repassage superflu) et de la possible personnalisation de leur décor, on utilisait cette technique non seulement pour ornementer courtepointes et couvre-pieds de prestige comme notamment celui de Marie Leczinska, reine de France (1725), et celui de la Duchesse de Bourbon Princesse de Condé (1779) ; mais encore pour rendre isolants les vêtements d'intérieur, ou absorbants les linges de toilette, de layette, ou de bain à une époque qui ignorait pratiquement les tissus "éponge". Commercialement très attrayantes, les piqûres de Marseille destinées à l'exportation en Europe et dans les Iles de l'Amérique firent l'objet de contrefaçons par les tapissiers du Royaume de France et de succédanés de la part des Anglais qui dès 1760 lancèrent sur le marché des étoffes "piquées" façonnées mécaniquement au cours de leur tissage, souvent diffusées sous le terme de "Marcella".

Courtepointe en piqûre de Marseille, XVIIIe siècle
Collection particulière, cliché Laurent Fonquernie



Broderie de Marseille en cours d'exécution lors d'une démonstration
Cliché Laurent Fonquernie


  • Les indiennes : catégorie d’étoffes interdites de 1686 à 1759, en raison de l’utilisation de supports étrangers (principalement en coton, mais aussi en soies importées du Levant et des Indes Orientales), et d’un répertoire décoratif nouveau qui concurrençait les productions du Royaume lentes à rénover les leurs. De plus, la facilité d’entretien de ces toiles de coton, véritable révolution du monde textile occidental, ont touché avant l’heure, sur les plans esthétique et hygiénique, les classes les plus défavorisées. A l’inverse de Louis XIV, le Grand Duc de Toscane favorisa l’implantation d’indienneurs marseillais dans son duché, pour fournir des vêtements gais et d’entretien facile, au menu peuple.

Portrait de jeune fille avec un caraco indigo
à motifs à la réserve
Fin du XVIIIe s., collection particulière

Indienne indigo, petits motifs à la réserve - Coll. particulère, cliché Laurent Fonquernie



2. Les produits marseillais dans les intérieurs perpignanais

Des productions provençales apparaissent dans certains inventaires perpignanais de la fin du XVIIe et du XVIIIe s. Citons en exemple, la boutique de Clément Anyer-Vinam marchand de draps rue de la Gallinerie à Perpignan, qui en 1681 présente des « bonnets piqués blancs » . Il doit s’agir de pièces piquées sur un support de lin, ou plus vraisemblablement de coton, dont on ignore l’origine et la technique de mise en œuvre (matelassage, piqûre ou broderie emboutie), encore moins la provenance. C’est en effet leur provenance qui confère aux étoffes la plus part du temps leur appellation, permettant ainsi aux usagers d’en déterminer à la fois la composition (fibre), le mode de tissage, ainsi que l’aspect décoratif.

En période de prohibition des toiles peintes (1686-1759), les piqûres de Marseille furent elles aussi interdites dans le Royaume, comme les indiennes auxquelles on les assimilait, en raison du coton provenant du Levant qui leur servait de support. Les documents qui les concernent sont à quelques rares exceptions détruits, et les témoins restant font partie de pièces inachevées ou de seconds choix jugés indignes à l’exportation. Cependant, les tapissiers du Royaume furent autorisés à travailler « façon Marseille » lins ou soies du cru.

Bonnet piqué et jupon, collection particulère

C’est apparemment le cas des deux exemples suivants pris au cours des soixante-treize années de prohibition : Dans les années 1740, un marchand linger de Perpignan mentionne sur son registre : « Nous lui avons piqué une couverte blanche, puis nous lui avons piqué un coubrepied, lui avons fait une jupe de taffetas et l’avons piquée… ». Le terme de piqué utilisé pour les trois pièces semble indiquer ici un travail de matelassage, cette technique convenant aux couvertes de lin ou « lourdiers » emplis de ploc, ainsi qu’aux petites étoffes de soie du cru comme le taffetas dont est confectionnée la jupe. En effet la mode des cotillons ou jupons piqués s’est diffusée en Espagne, en Catalogne et en Italie puis en partout en Europe du Nord et aux Amériques, avec celle des robes volantes et des manteaux traînants que l’on doit raccourcir pour ne pas les gâter. Cette mode arriva à point nommé alors que l’interdit obligeait Marseille à tourner vers l’exportation le débouché des étoffes de coton qu’elle ornementait alors.

Jupon matelassé à motifs inspirés
de la Chine, XVIIIe siècle - Coll. particulière

En 1750, Antoine d’Albaret, président du Conseil Souverain de Roussillon, possède une « toilette piquée garnie de dentelle commune, un porte peigne piqué ». Les toilettes ou petites toiles étaient à l'origine des sortes de nappes destinées à recevoir au "coucher" colifichets, bijoux, affiquets, épingles à cheveux, rubans, dentelles, plumes, accessoires de parure, onguents et produits cosmétiques que l'on déposait pour la nuit sur une table. On les utilisait également pour emballer dans des layettes (casiers) les vêtements ou les pièces d'étoffes de grand prix. Les pièces en piqûre de Marseille étaient très recherchées pour cet usage en raison de leur décor personnalisé, bien souvent un chiffre ornemental, pour leur facilité d'entretien dû à leur support de coton, (lavage au savon possible, pas de repassage) ainsi que pour le prestige que leur conféraient les clientèles princières vers lesquelles convergeaient tous les regards. Vers 1725, bravant l’interdit, le trousseau de Marie Leczinska, épouse de Louis XV, comportait de nombreux chauffoirs et toilettes en piqûre de Marseille. En raison de la situation sociale du Président d’Albaret, il y a de fortes chances pour que la toilette citée soit une piqûre de Marseille dont la mention « piquée » minimise l’importance, élude la composition du support (nous ne savons rien de ce dernier) et escamote la provenance, les personnages de haut rang se gaussant souvent de l’interdit, comme les parlementaires aixois, qui sous le couvert de leur immunité allaient jusqu’à organiser la contrebande des indiennes et étoffes assimilées à partir de leurs hôtels particuliers . La mention de « dentelle commune » semble signifier également une dentelle aux fuseaux de type Gênes ou Puy en Velay, fixée à demeure et dont le dense réseau de fils épais s’accommode comme les piqûres, des fréquents passages à la lessive auxquels on doit les soumettre en raison de l’emploi des produits cosmétiques utilisés lors de la toilette.

Femme le matin devant sa « toilette » ; il s’agit à la fois de la table mais aussi
du nom de la pièce de textile qui la recouvre
Tableau du début du XVIIIe s., collection particulière

L’année 1759 marque la levée de la prohibition sur les indiennes et sur les supports de coton. Cela permet la diffusion des cotillons piqués et matelassés dans lesquels ils sont la plupart du temps taillés, comme chez Cécile Mitard, veuve d’un aide-major de la citadelle de Perpignan . Après cette date, les inventaires n’ont plus à cacher sous un vocabulaire ambigu les pièces auparavant interdites, les étoffes de coton peuvent alors figurer sous leur propre nom. Ainsi dès 1761 l’inventaire des effets de l’épouse décédée de Pierre Auriol, mentionne « 49 bonnets de femmes piqués, deux jupons piqués de grosse mousseline, cinq devants d’estomac de basin piqué » . Le nombre important de bonnets semble indiquer la fréquence de changement de bonnets, nécessaire entre deux lessives, ces dernières n’ayant lieu qu’au printemps et à l’automne en période de hautes eaux des rivières. Les étoffes de coton comme la grosse mousseline ainsi que le basin sont intégralement mentionnées. Enfin l’appellation « piqûre de Marseille » a repris ses droits et figure en 1761 sur l’inventaire du seigneur de Toulouges le sieur de Palmarole : « Un couvre-toilette blanc à piqûre point de Marseille, une autre (sic) de mousseline piquée blanche, doublée de taffetas rouge ». Cette dernière mention signale l’effet de transparence recherché entre le taffetas rouge qui apparaît en rose sous la mousseline et les mèches blanches limitées par des points de piqûre qui cernent les motifs du décor. Une autre technique consistait à se servir de mèches colorées transparaissant sous la mousseline blanche.

Devant d'estomac en piqûre de Marseille, XVIIIe s. - Collection particulière

De la piqure d’exception au matelassage commun

La piqûre de Marseille, mise à mal par la guerre de Sept ans, qui l’a privée de ses marchés méditerranéens, tombe définitivement dans le domaine public, avec l’arrivée des piqués anglais façonnés au cours de leur tissage, ce qui va encourager les particuliers à confectionner les pièces en broderie emboutie dont ils ont besoin. Des Marseillais eux-mêmes s’installent à Perpignan avec leur savoir-faire, tel le droguiste François Siau, natif de Marseille, qui en 1762 possède à cet effet dans sa maison de Perpignan un « métier à piquer les couvertures, avec ses deux pieds. » Ces produits légers, colorés et d’entretien facile sont adoptés par la population aisée dans un premier temps. Nous trouvons chez madame Tabariès de Grandsaigne à la rue des Marchands en 1763 : « Une robe à jupe d’indienne fond blanc à guirlandes et bouquets, 10 bonnets piqués, 2 jupons blancs piqués ». Il semble s’agir ici du manteau d’une robe à la française ou à l’anglaise et des jupons qu’on utilise pour se court-vêtir (à la promenade ou au jardin). En 1771 chez Elizabeth de Montrond, l’épouse du commandant de la citadelle de Perpignan, « 20 bonnets piqués, en dessous toile de cretonne (doublure en imprimé sur toile de coton peu serrée, de genre calicot) et le dessus, toile de Cholet » (Toile ornementée par des fils teints avant tissage (flammée, chinée, rayée ou à carreaux).

Jupon en coton piqué à motifs brodés
et manteau de robe en soie verte
Provence XVIIIe siècle - Collection particulière

Enfin pour donner un dernier exemple significatif : en 1775 chez Joseph de Garrau toujours à Perpignan : « Une toilette fond rouge à fleurs en or et argent doublé de taffetas vert et frange d’argent, un dessus de toilette piqûre de Marseille blanche, une toilette moire verte avec galon d’or uni à l’entour, un dessus piqûre de Marseille doublé de taffetas rose, deux coiffes piquées, deux jupes piquées en rouan » (Toile de Rouen, c’est aussi la couleur de la robe blanche et grise d’un cheval). En France, sous l’Ancien Régime, les édits somptuaires réservaient aux princes du sang l’utilisation de l’or et de l’argent dans les étoffes et broderies. A Marseille les ateliers de l’arsenal produisent dès 1669 les draps d’or et d’argent nécessaires à l’armement des galères, plus tard la manufacture royale fondée par le banquier Joseph Fabre (fondateur également de la faïencerie de Saint-Jean du Désert) lance des étoffes dont la qualité et les dessins bouleversent le marché en parvenant à s’imposer aux dames du Sérail à Constantinople et à conquérir le marché persan. Joseph de Garrau, chevalier, dispose de pièces dont l’usage est réglementé en France. Les tient-il de l’étranger, s’agit-il de pièces démodées, ou encore son identité dissimule-t-elle quelque secret ?

Gravure « La Catalane ». Celle-ci est représentée
communément avec le jupon matelassé
Collection particulière, cliché Laurent Fonquernie

En 1781 la veuve Ratié-Janotte, paroisse Saint Matthieu, possède « 3 jupes piquées », et nous trouvons chez Elizabeth Verdaguer, rue Saint Sauveur, paroisse Saint Jacques en 1782 : « 4 couvre oreillers piqués à piqûre de Marseille, garnis de petite dentelle ». La pratique de la méridienne pour faire la sieste a introduit l’utilisation de nombreux coussins de divans. La piqûre de Marseille y était à l’honneur sur les couvre-oreillers en raison de sa facilité d’entretien.

Des pièces de vêtements sont mentionnées et il est, en l’absence d’iconographie précise, impossible de connaître leur forme ou leur usage. En 1788, l’inventaire d’Onufre de Réart de Blay, citoyen noble de Perpignan, paroisse La Réal indique « Un mantelet d’indienne piquée bleue ». Dérivé du coqueluchon, le mantelet est une sorte de cape courte de femme s’arrêtant à la taille dans le dos, et terminée par deux longs pans que l’on peut croiser ou nouer sur le devant, il est pourvu d’un large capuchon monté à plis rayonnants qui couvre la coiffe sans en écraser les dentelles. L’utilisation d’indienne piquée en assure la rigidité sans poids excessif. On l’utilise pour se rendre en visite, dans la chaise à porteur, les jours de pluie ou de vent. Lorsque l’indienne est lustrée (empois et passage à l’agate) la poussière a peu de prise sur elle. En 1789, chez Jean Padellé, procureur à la cour, paroisse La Réal : « Trois vestes piquées ». Il pourrait s’agir de vêtements destinés à la commande espagnole, les corps souples et vestes de piqûre étant des marchandises fabriquées pour ce marché dès les débuts de la prohibition.

Conclusion

Ainsi, au-delà des interdictions qui frappèrent pour le marché français les productions marseillaises pendant 73 ans, leur succès ne s’est jamais démenti et le goût du coton et du matelassage trouva en Roussillon un écho et un engouement important, comme le prouvent les inventaires significatifs des quelques armoires d’habitants de la ville de Perpignan. Toutefois la piqûre de Marseille va perdre en qualité au profit du matelassage plus simple, dont le commerce s’est organisé à grande échelle par voie maritime afin de répondre aux demandes des marchés outre-Atlantique. Le piqué et le méchage manuel cèderont dès les années 1770 aux premiers essais de tissage de piqué tissé, réalisés à Nîmes. La technique plus simple du matelassage et l’engouement pour les indiennes ou tissus de coton imprimés sera copiée partout en Europe et les couvertures, jupons et mantelets piqués seront fabriqués directement à Perpignan et dans bien d’autres villes du pourtour méditerranéen. Marseille restera toutefois le point de réception et d’envoi des productions septentrionales les plus belles.


Glossaire

Baptiste : Fine toile de lin utilisée pour sa transparence.

Cadis d’Anduze : Epaisse toile de laine comparable à la bure et aux burates, provenant d’Anduze.

Chalon fabrique de Nîmes : Marchandises de prestige destinées à la foire de Beaucaire, les chalons (en duvet de chèvre) en provenance d’Angora (Ankara) en Turquie figurent dans le chargement du Grand Saint Antoine, navire responsable de la peste de 1720 à Marseille. La fabrique de Nîmes a dû s’inspirer du répertoire décoratif de ces pièces de prestige pour s’établir dans un marché à l’ouverture croissante.

Chaulette : Toile de lin chinée, à rayures, ou à carreaux originaire de Cholet.

Chauffoir : Pièce textile rattachée au rituel de l’accouchement, au cours duquel après passage à l'étuve, il servait à réchauffer la parturiente et hâter, croyait-on, a délivrance placentaire. Sous l'Ancien Régime, lorsqu'une femme de condition préparait ses couches, elle commandait aux brodeurs quelques douzaines de chauffoirs qui par leur ornementation à base d'enroulements de rinceaux en arbre de Jessé et plus tard de paniers fleuris, portaient des souhaits de protection et de fructification symboliques, cependant que l’emploi de la grenade dans le répertoire décoratif symbolisait l’oubli de la douleur de l’enfantement.

Escot : Etoffe de laine qui se fabrique en Lozère (Trésor) « Soutano d’escot : soutane d’escot. »

Etamine du Mans : Tissu de laine claire originaire du Mans.

Linon façonné : Fine toile de lin comparable à la baptiste mais décorée par changement d’armure par croisement des fils, ou par brochage lors de son tissage.

Sempiterne : Sempiternel, étoffe indéterminée, inusable ou par dérision très fragile.

Serge de Londres : Fin drap de laine à armure croisée, provenant de Londres, ou imitation languedocienne.

Toilettes : ou petites toiles. C'était à l'origine des sortes de nappes destinées à recevoir au "coucher" : colifichets, bijoux, affiquets, épingles à cheveux, rubans, dentelles, plumes, accessoires de parure, onguents et produits cosmétiques que l'on déposait pour la nuit sur une table. On les utilisait également pour emballer dans des layettes (casiers) les vêtements ou les pièces d'étoffes de grand prix. Les pièces en piqûre de Marseille étaient très recherchées pour cet usage en raison de la facilité d'entretien de leur support de coton, et du prestige que leur conféraient les clientèles princières.

Rouan : Toile de lin en provenance de Rouen, c’est aussi la robe blanche et grise d’un cheval.


© Marie José Eymar-Beaumelle et Laurent Fonquernie