AERARIUM
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Trésor public à Rome, distingué
du trésor particulier des empereurs (fiscus) :
on y déposait le produit des revenus annuels, les
comptes publics, les décrets du Sénat et les
étendards des légions (Cic. Leg. III, 4
; Tac. Ann. III, 51 ; Liv. III, 69). Sous la
République, c'était le temple de Saturne qui
servait de trésor.
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Aerarium sanctius, lieu dépendant du
trésor public, où on gardait l'argent et les
trésors acquis par la conquête, et les sommes
payées par les esclaves pour leur affranchissement
(aurum vicesimarium) : on ne l'ouvrait jamais que dans
les circonstances importantes (Liv. XXVII, 10 ; cf Quintil.
X, 3, 3).
- Aerarium militare. La caisse de l'armée, trésor distinct, établi par Auguste, pour subvenir aux dépenses de l'armée. On le forma en imposant quelques nouvelles taxes (Suet. Octav. 49).
Illustration complémentaire |
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Temple de Saturne sur le Forum Romanum (Rome), 2001 © Agnès Vinas |