MEMBRANA

  1. Parchemin ; on s'en servait quelquefois pour les livres, quoiqu'il ne fût pas d'un usage aussi général que le papier (charta) fait de papyrus (Plin. H.N. XIII, 21 ; Hor. Sat. II, 3, 2), et en Orient, pour les lettres et rescrits royaux (Nic. Damasc. Hist).
  1. Couverture faite en parchemin, et colorée à l'extérieur en jaune ou en rouge (Tibull. III, 1, 9 ; cf Ovid. Trist. I, 1, 5) ; elle servait à envelopper un manuscrit roulé en volume, pour le conserver propre et l'empêcher d'être gâté. La membrana n'était pas une boîte, un étui, comme la capsa ; ce qu'on peut affirmer en la voyant assimilée à différentes pièces d'habillement (Mart. X, 93, 4 ; XI, 1, 2).

MEMBRANULA

Diminutif du précéent. Petite bande de parchemin sur laquelle on inscrivait le titre ou les titres d'un livre, et la table (indices) de ce qu'il contenait (Cic. ad Att. IV, 4).