MANGO

Marchand d'esclaves (Mart. I, 59), surtout celui qui, par des moyens artificiels, tels qu'une nourriture excitante, du rouge, des cosmétiques, cherchait à rendre plus séduisante la personne des jeunes esclaves qu'il mettait en vente, et à augmenter ainsi leur valeur en leur donnant l'apparence de qualités qu'en réalité ils ne possédaient pas (Quint. II, 15, 95 ; Plin. H.N. XXIV, 22).

Par extension, ce mot, dans un sens plus général, désigne toute sorte de revendeurs, tous ceux qui essayent de donner de l'apparence à des marchandises vieilles et de mauvaise qualité. Pline (H.N. XXXVII, 76) l'emploie en parlant de marchands de bijoux.