AURIGA (ἡνίοχος)
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La manière dont les aurigae conduisaient les chars
différait complètement de l'usage commun qu'on a
vu représenté dans la première gravure. On
s'en convaincra par le specimen ci-joint, copié d'un
diptyque consulaire.
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Comme l'original est d'une période relativement
récente et de l'époque où les arts
étaient en décadence, on peut le regarder comme
une représentation plus fidèle de la
réalité, que n'a embellie aucun effort pour
arriver à un effet d'art ou à une image
idéale. Le conducteur ici a passé les rênes
autour de son dos ou en est enveloppé ; il avait ainsi
plus d'empire sur les chevaux en se penchant en arrière,
et en tirant les rênes de tout son poids. Mais comme cette
manière de conduire l'exposait au danger d'être
traîné dans les rênes, s'il versait, il
portait un couteau recourbé, attaché aux courroies
qui lui serraient le corps, comme on a pu le voir dans la
précédente figure, pour les couper au besoin. La
dernière figure représente aussi le casque qu'il
avait sur la tête et les courroies qui entouraient ses
jambes et le dos de ses mains ; les jambes des chevaux sont
aussi enveloppées de bandes semblables ; leurs queues
sont relevées, leurs crinières en brosse, et ils
ont un masque sur le devant de la tête.
AURIGARIUS
Même sens qu'auriga (Suet. Nero, 5)
AURIGATOR
Même sens qu'auriga (Inscr. ap. Grut. 340, 3)
AURIGO et AURIGORConduire un char aux courses de la façon décrite au mot auriga (Suet. Nero, 24 ; Plin. H.N. XXXIII, 27)
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