ENDROMIS
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- Endromis tyria. Couverture qui avait la même forme et servait au même usage ; mais elle était de tissu plus fin, et avait été adoptée par les dames romaines qui prenaient les habitudes viriles et s'adonnaient aux mêmes exercices que les hommes (Juv. VI, 246).
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Ces brodequins s'ouvrent sur le devant, mais sont percés
de trous près des bords pour passer la courroie qui les
serre sur les jambes, comme nos brodequins lacés (Galen.
Comment. in Hippocr. de Articul. et Spanheim ad
Callim. l.c.). Les lacets, qui sont omis dans le bronze
d'où est tirée la gravure, peuvent se voir sur
d'autres statues (Mus. Chiaramonti. tav. 17 ; Mus. Pio
Clem. II, 15 ; III, 38). Les poètes latins donnent
toujours à Diane des cothurni, brodequins
fermés qui enveloppaient tout le pied (voyez cothurnus). Le nom
d'ἐνδρομίς fut donné à ces brodequins parce
qu'ils étaient faits pour des personnes qui avaient
besoin de déployer beaucoup de vigueur et
d'agilité à la course (Gallen. l.c.) ; ce
qui était plus facile, comme on le voit tout d'abord,
parce que les extrémités du pied, étant
découvertes au lieu d'être contraintes par une
empreigne, laissaient aux doigts un jeu plus libre ; c'est ainsi
que cette chaussure est portée par un faune et un berger
du musée de Naples (Mus. Borb. VIII, 23, 25). Ces
considérations, et les preuves que fournissent toutes les
statues anciennes, semblent confirmer la distinction faite
ci-dessus, quoiqu'on ne puisse invoquer à son appui
l'autorité d'aucun écrivain ; en même temps,
elles servent à expliquer la différence
réelle qu'il y a entre les noms des trois espèces
de brodequins de chasse admis d'ordinaire comme termes synonymes
: le κόθορνος qui montait jusqu'au mollet et était
lacé sur le devant, mais couvrait tout le pied ;
l'ἐνδρομίς allant aussi jusqu'au mollet et lacé
sur le devant mais laissant les orteils découverts ; et
l'ἀρβύλη, demi-brodequin lacé sur le devant, mais
n'allant qu'à la cheville.
Illustrations complémentaires |
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Hermès d'Hercule enveloppé dans un
manteau © Agnès Vinas |
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Détail d'une statue de Marc-Aurèle en
Imperator © Agnès Vinas |