MANTICA

Bissac, servant soit aux piétons (Apul. Met. p.14), soit aux cavaliers (Hor. Sat. I, 6, 104). Il était formé de deux sacs joints l'un à l'autre par une courroie. Quand c'étaient des voyageurs à pied qui le portaient, on le jetait sur l'épaule de manière que l'un des sacs pendît par devant et l'autre par derrière (Phaedr. IV, 9 ; Catull. 22, 21 ; Pers. IV, 23). A cheval, on le plaçait derrière le cavalier, en travers des reins de l'animal (Hor. l.c.).