CIPPUS (στήλη)


  1. Poteau ou pilier de pierre, court et rond, qu'on plaçait pour marquer les limites entre des terres ou des nations voisines (Simplic. ap. Goes, p.88). La gravure représente une de ces pierres, conservée maintenant au musée de Vérone. L'inscription (c'est une des plus anciennes inscriptions authentiques qui existent) nous apprend qu'elle fut placée par Atilius Saranus, qui fut envoyé par le sénat comme proconsul pour terminer entre les habitants d'Ateste (Este) et de Vincentia (Vicence) un différend relatif à leurs limites.
  1. Pilier bas, quelquefois rond, mais plus souvent rectangulaire, élevé comme pierre tumulaire sur la place où une personne était ensevelie, ou employé comme tombe, pour contenir les cendres après qu'elles avaient été recueillies du bûcher par les personnes qui ne pouvaient faire la dépense d'une construction plus imposante (Pers. I, 37).

La gravure représente une perspective et une coupe d'un cippus qui se trouvait autrefois sur la voie Appienne ; la section à main gauche montre le couvercle mobile et la cavité pour recevoir les cendres
  1. Fort poteau, fait du tronc d'un arbre dont on avait coupé les petites branches, qu'on avait aiguisé en pointe et enfoncé dans le sol, pour former une palissade dans les défenses de campagne (Caes. B.G. VII, 73).

Illustration complémentaire

Cippe, Centrale Montemartini (Rome), 2001

© Agnès Vinas