COLUMBARIUM (περιστερεών)
- Colombier ou pigeonnier, qui différait très peu des nôtres, si ce n'est qu'il était constuit souvent sur une plus grande échelle, car on gardait quelquefois dans la même maison jusqu'à cinq mille oiseaux (Varro, R.R. III, 7 ; Pallad. I, 24).
- Columbaria (pluriel) ; boulins ou cellules séparées dans le colombier pour chaque paire d'oiseaux (Varro, R.R. III, 7, 4 et 11 ; Columell. VIII, 8, 3).
- Columbaria (pluriel) ; niches d'une chambre sépulcrale, dans lesquelles les cendres des morts, contenues dans des urnes (ollae) étaient déposées (Inscript. ap. Spon. Miscell. Er. Ant. 19, p. 287 ; ap. Fabretti, p. 9).
Chacune de ces niches était faite pour recevoir deux urnes, comme des pigeons dans leurs nids, ainsi qu'on le voit par la gravure ci-jointe, prise d'un caveau sépulcral près de Rome. On voit au-dessus les couvercles des urnes, et les noms des personnes dont elles contenaient les cendres sont inscrits au-dessous, sur la muraille, dans laquelle s'enfoncent les urnes elles-mêmes. Les quatre parois du sépulcre étaient couvertes de niches de ce genre, qui montaient quelquefois à cent et plus. Voyez sepulcrum commune.
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- Columbaria, pluriel (ὀπαί). Cavités ou trous dans les murailles d'un édifice qui forment un lit sur lequel les têtes des poutres (tigna) reposent (Vitruv. IV, 2, 4).
- Columbaria (pluriel). Ouvertures pratiquées dans l'axe d'une espèce particulière de roue à bras (tympanum) pour élever de l'eau. L'axe en question était un cylindre creux, et l'eau, élevée par les tours de la roue, entrait dans l'axe par ses ouvertures et se déchargeait par l'extrémité dans l'auge faite pour la recevoir (Vitruv. X, 4). Mais on comprendra mieux tout le mécanisme en se reportant à l'article tympanum.
Illustration complémentaire | |
Columbarium de la nécropole Via Ostiense, Ostie (Italie), 2001 © Agnès Vinas |