PRAEFICAE
Femmes que l'on louait comme pleureuses aux convois des riches (Lucil. et Varro ap. Non., s.v. ; Plaut. Trucul. II, 6, 14). Elles précédaient le corps, donnant toute espèce de signes apparents d'une violente douleur, la tête nue, échevelées, sanglotant, hantant quelque hymne funèbre et les louanges du mort.
![]() |
C'est ce que représentent les figures ci-jointes, empruntées à un sarcophage de marbre sur lequel l'artiste a sculté les funérailles de Méléagre. Ce singulier usage se conserve encore dans deux districts de l'Italie, à Canalo et à Agnara, situés tous deux dans la Calabre. Des femmes, qui reçoivent le nom de ripetrici, y rendent de semblables services aux morts (Ficoroni, Vestig. Rom. part. II, p. 77).
Illustration complémentaire | |
![]() | Déploration d'Achille par Thétis et les Néréides © Agnès Vinas |