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Four à cuire de la poterie (Cic. N.D.
I, 37).
La gravure représente les restes d'un four
à poterie romain, découvert
près de Castor, dans le Northamptonshire. La
porte basse sur le devant est l'entrée du
fourneau (praefurnium) ; la
construction circulaire par derrière est le
four dans lequel les vases étaient cuits sur
un plancher suspendu au-dessus du fourneau. La
plancher subsiste dans son entier comme le
représente la gravure.
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Mais la manière dont il était
supporté par un pilier central, l'emplacement du
fourneau, la position des vases et la voûte que
couvrait le four, se comprendront mieux par la coupe
ci-jointe de la construction, dans laquelle on voit
tous ces détails. Rien n'est ajouté, si
ce n'est quelques vases et une ligne pointée
pour indiquer la forme complète et primitive du
four.
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Fornax aeraria. Four pour la fonte des
métaux, haut fourneau (Plin. H.N. XI,
42 ; Virg. Aen. VII, 636).
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Fornax calcaria. Four à chaux (Cato,
R.R. 38, 4) ; il était construit de la
manière suivante : on creusait la terre
à une profondeur suffisante pour former une
voûte spacieuse (fornix)
pour le fourneau, avec une entrée (praefurnium) sur le
devant et par derrière : la première
pour mettre le bois, la seconde pour retirer les
cendres. Les puits (fauces), où
s'ouvraient les bouches du fourneau,
s'enfonçaient dans une direction
perpendiculaire pour protéger contr les
courants du vent le fourneau et ses ouvertures. La
partie du four qui était au-dessus du sol
(summa fornax) était alors
élevée en briques ou pierres brutes
(caementa), revêtue d'argile pour
concentrer la chaleur, et de forme conique, large de
1m 80 au fond et se rétrécissant
jusqu'à 0m 90 vers le haut, où elle se
terminait par une ouverture ou cheminée
circulaire (orbis summus).
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(Labeo, Dig. 19, 2, 58). Fourneau de bain.
Voyez fornacula.
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