GYNAECEUM, GYNAECIUM et GYNAECONITIS
(γυναικεῖον, γυναικωνίτις)
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Partie d'une maison grecque qui était
réservée pour l'usage exclusif des femmes,
comme le harem dans les habitations modernes des Turcs
(Terent. Phorm. V, 6, 22 ; Plaut. Most. III, 2,
72 ; Vitruv. VI, 7, 2).
La situation du gynécée a donné lieu à beaucoup de discussions, et il reste encore des doutes sur ce point. Des expressions de Vitruve, qui commence sa description d'une maison grecque par le gynécée, on a conclu que les appartements des femmes occupaient la partie antérieure de la maison immédiatement après l'entrée ; mais cet usage s'accorderait si peu avec la réclusion profonde dans laquelle les femmes grecques étaient retenues, qu'il est impossible de l'admettre. A l'époque homérique, les appartements des femmes paraissent avoir été situés à un étage supérieur (ὑπερῷον). Dans les temps postérieurs, on adopta accidentellement la même disposition, lorsque l'emplacement était de peu d'étendue, à cause du prix élevé ou de la rareté du terrain ; mais, après la guerre du Péloponèse, il semble, en s'en tenant à l'hypothèse la plus vraisemblable, que le gynécée était placé dans la partie postérieure de la maison, derrière les appartements réservés aux hommes (andronitis). Ainsi, il devait occuper, avec les bâtiments qui en dépendaient, la même place que le second peristylium dans les maisons de Pompéi, comme nous l'avons marqué dans le plan conjectural d'une maison grecque (voyez domus, 2).
- Chez les Romains, fabrique de toiles où l'on n'employait que des femmes pour filer et tisser (Cod. Justin. 9, 27, 5 ; 11, 7, 5).
- Sérail de l'empereur (Lact. Mort. persec. 21).