Les limites septentrionales de la plaque africaine



Il n'est pas question de faire ici un cours de géologie sur le volcanisme, mais de rappeler que le volcanisme en Italie du sud est lié à des phénomènes tectoniques très complexes que la science actuelle sait analyser, en particulier parce qu'elle dispose d'une technologie capable d'effectuer des mesures en profondeur, ce qui était impossible aux Anciens..

Vous consulterez, si besoin est, ces quelques documents, que vous pourrez compléter avec le dossier de Dossier Volcans et séismes de Lumni, pour pouvoir confronter les connaissances actuelles avec les diverses hypothèses avancées dans l'antiquité, forcément limitées et par les présupposés de départ et par la technologie.

Il est aussi important de rappeler que le nom actuel « volcan » vient de l'italien « Volcano », en référence à Vulcain (Hephaïstos), le dieu qui était réputé travailler dans ses forges sous l'Etna. Mais le phénomène volcanique ne disposait pas d'un nom spécifique dans l'antiquité : un volcan était une montagne qui crachait du feu ; d'où le nom « mons » , que vous trouverez systéma-tiquement dans les textes du groupement, associé à un abondant champ lexical du feu : « ignis » , « flamma » , « ardens » , etc.

Il faut enfin signaler que les auteurs de nos trois textes ont tous vécu au Ier s. av.JC et que l'archétype du volcan était pour eux l'Etna. A cette époque, le Vésuve n'était pas entré en éruption depuis des siècles, il était couvert de végétation et de vignes très fertiles : on ne pensait donc pas spontanément à lui comme à un volcan. En témoigne la fresque du Centenaire que vous pourrez admirer dans le module sur l'éruption de 79 apr.JC.



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