© Agnès Vinas |
(Mireu quines coses té la divina Providència: amb
el vent que anàvem cap a Mallorca no poguérem
desembarcar a Pollença tal com havia estat acordat, i el
que ens pensàvem que ens era advers ens ajudà; i
aquells llenys, tant fluixos d'orses com eren, pogueren girar
tots amb aquell vent cap a la Palomera, on érem
Nós, sense que s'hi perdés ni un lleny ni una
barca ni hi manqués ningú!)
I el primer divendres de setembre entràrem al port de la
Palomera, i en arribar el dissabte a la nit, havíem
recuperat tots els nostres llenys.
Version en catalan moderne de Josep Maria Pujol
Et voyez la puissance divine : avec ce vent qui nous avait conduits à Majorque, nous ne pûmes toucher terre à Pollença comme prévu ; tandis que le vent que nous croyions contraire, lui, nous aida. Alors les lins, qui peinaient par vent contraire, se tournèrent tous, avec ce vent, vers la Palomera où j'étais arrivé, si bien qu'aucun lin, aucune barque ne se perdit ni ne manqua. Nous entrâmes le premier vendredi de septembre au port de la Palomera et le samedi à la nuit nous avions récupéré tous nos bateaux.
Traduction en français d'Agnès et Robert Vinas
Vous trouverez la traduction française dans l'édition du Livre des Faits d'Agnès et Robert Vinas, éditée par la SASL en 2007, et la version catalane dans l'édition du Llibre dels Fets, assurée par Josep Maria Pujol, Agnès et Robert Vinas et publiée par l'éditorial Moll en 2008.