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Proprement chaudière ou marmite
pour faire chauffer de l'eau, qu'on suspendait
au-dessus du feu, par opposition à la
casserole (cacabus) où l'on faisait
bouillir la viande ou les légumes et qu'on
plaçait sur le feu (Paul. Dig. 33, 7,
18 ; Serv. ad Virg. Aen. I, 213) ; cependant
cette distinction n'est pas toujours
observée. L'oeil au sommet de l'anse de la
chaudière est destiné à
recevoir le crochet auquel on la suspendait. Bronze
trouvé à Pompéi.
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Chaudière qui contenait l'eau pour les bains
(Vitruv. V, 10, 1). Elles étaient toujours au
nombre de trois, disposées dans un ordre
ingénieux qui économisait le bois. La
plus grande, qui contenait l'eau chaude (caldarium), était
placée immédiatement au-dessus du
fourneau, dont la bouche est indiquée par
l'ouverture carrée qu'on voit au bas de la
figure ci-jointe ; sur cette chaudière en
était placée une seconde (tepidarium) qui,
à cause de la distance plus grande du feu, ne
recevait qu'une chaleur tempérée et
qui, par conséquent, contenait une eau moins
chaude ; la dernière de toutes (frigidarium) recevait
directement l'eau froide de la citerne. Ainsi, quand
l'eau chaude était tirée de la
chaudière inférieure, l'espace vide
était immédiatement occupé par
une eau qui avait acquis déjà un
certain degré de chaleur, et la seconde
était remplie de nouveau par l'eau froide de
la chaudière supérieure. Toute cette
disposition devient très claire par la figure
qui montre les trois bouilloires des bains de
Pompéi, telles que les a restaurées M.
W. Gell d'après les empreintes que leurs
formes avaient laissées dans le mortier de la
muraille où elles étaient
scellées.
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