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Place fraîche, glacière ou garde-manger
pour conserver la viande (Lucil. Sat, VIII.
7, ed. Gerlach).
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Une des chambres mentionnées par Vitruve,
comme appartenant aux bains d'un gymnase
(Vitruv. V, 11, 2) ; mais il n'en indique pas
l'usage et la nature précise, et il est
difficile de les déterminer. Toutefois elle
était certainement distincte du bain d'eau
froide (frigida lavabo) avec lequel elle est
énumérée : et sa place
était à un angle opposé de
l'édifice et près de la chambre aux
huiles (elaeothesium),
précisément comme le représente
une peinture des Thermes de Titus, donnée au
mot cella. En
raisonnant par analogie et d'après le sens
dans lequel Lucilius emploie ce mot (voy. n° 1),
nous pourrions conclure que c'était une
chambre qui ne contenait pas de bain, mais qui
était simplement tenue à une basse
température pour donner du tonus au corps
après l'épuisement du laconicum ou bain de
vapeur, par un procédé moins violent
qu'un bain immédiat d'eau froide ;
c'était une pratique fort commune chez les
anciens. La difficulté qu'ils
éprouvaient à établir une
distinction entre les deux expressions
frigidarium et frigida lavabo, dans le
passage de Vitruve précité, a conduit
Marini et le professeur Becker avec lui à
changer la première leçon en tepidarium ; mais la
peinture à laquelle nous renvoyons,
tirée des Thermes de Titus, où l'on
voit un frigidarium attenant à un
elaeothesium, comme l'enseigne Vitruve, suffit
à établir l'authenticité de la
leçon originale.
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Ahenum ou vas. Cuve ou citerne
contenant de l'eau froide dans des bains (Vitruv. V,
10). La manière ingénieuse dont les
anciens disposaient les différentes
chaudières et cuves nécessaires pour
alimenter leurs bains de manière à
dépenser le moins d'eau possible, est
indiquée par la gravure ci-jointe, prise
d'une peinture des thermes de Titus à Rome.
La chaudière pour l'eau chaude (caldarium) était
placée immédiatement sur le fourneau ;
au-dessus, ou à une grande distance du feu,
était un autre récipient (tepidarium), qui
remplaçait immédiatement le vide
laissé dans la chaudière quand l'eau
chaude en était tirée, par une
égale quantité de liquide
élevé déjà à une
température modérée. Ce second
récipient était à son tour
rempli par l'eau du réservoir d'eau froide
(frigidarium)
qui, comme le montre la figure, était
complètement éloigné de la
chaleur du feu.
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