PECTEN (κτείς)
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Peigne pour les cheveux, fait de bois de buis (Mart. XIV, 25
; Ov. Met. IV, 311), ou d'ivoire (Claud. Nupt.
Honor. et Mar. 102). La planche représente un
peigne fin (denso dente, Tibull. I, 9, 687),
d'après un original de provenance antique, fait en
buis, et ayant au dos une barre d'ivoire avec une
inscrustation d'or formant un dessin ; les dents,
séparées en deux rangs par la barre d'ivoire,
sont extrêmement fines et égales.
Le démêloir (rarus pecten) était
aussi employé ; dans une coupe de cheveux on le
plaçait en dessous des ciseaux, pour les empêcher
de couper trop ras (Plaut. Cap. II, 2, 18).
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κτείς, Carde, outil garni de dents comme un peigne,
employé par les anciens tisserands, comme il l'est
encore par les nôtres, pour presser l'un contre l'autre
les fils de la trame, et en faisant pénétrer
les dents entre ces fils et en appuyant fortement dans un
sens ou dans l'autre, suivant celui qu'il fallait donner au
tissu (Ov. Met. VI, 58 ; Virg. Aen. VII, 14).
Le modèle représente un outil égyptien
de ce genre, d'après un original trouvé dans
une tombe à Thèbes, et conservé au
Musée Britannique.
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Brosse à dents de fer ou carde (pecten uncus,
Claud. in Eutrop. II, 382), qui servait à
carder la laine ou l'étoupe (Plin. H.N. XI,
27).
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Fauchet, râteau de faneur à dents
très écartées, rarus pecten (Ov.
Rem. Am. 192).
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Instrument de fer, à dents comme un peigne, que l'on
employait dans quelques parties de la Gaule et de l'Italie
ancienne, au lieu de la faux (falx). On
s'en servait pour décrocher et détacher les
épis de leur tige, sans la couper (Columell. II, 20, 3
; Plin. H.N. XVIII, 72).
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Petit outil qui servait à frapper les cordes d'un
instrument de musique (Virg. Aen. VI, 647 ; Juv. VI,
382). Peut-être était-ce la même chose que
le plectrum ;
peut-être, comme semblent l'indiquer les autres sens de
ce mot, était-ce un instrument plus compliqué,
à plusieurs dents au lieu d'une simple pointe ; mais
nous n'avons aucune autorité, soit écrite, soit
figurée, sur laquelle nous puissions appuyer cette
conjecture.
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Figure de danse, dont le caractère propre nous est
inconnu (Stat. Ach. II, 159).