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Un des quatre montants verticaux qui forment les
grands côtés des battants, et où
sont emmortaisées les pièces
horizontales ou traverses (impages, Vitruv.
IV, 6, 5) ; les scapi, dans la gravure
ci-après, sont les quatre montants
décorés de têtes de clous. La
figure représente une ancienne porte de
bronze qui appartient maintenant à
l'église de Saint Théodore, à
Rome.
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Scapus cardinalis
(στρόφιγξ). Montant principal d'un
battant de porte, celui qui en formait
l'axe, et auquel s'attachaient en haut et
en bas les pivots (cardines) qui
maintenaient la porte, quand elle n'avait
pas de gonds (ginglymi), et
qui la faisaient tourner autour de son axe
en tournant sur eux-mêmes dans deux
alvéoles pratiquées pour les
recevoir, l'une dans le seuil, l'autre dans
le linteau de la porte (Vitruv. IV, 6, 4).
On voit le scapus cardinalis
à droite de la gravure ci-contre,
qui représente une porte antique
dont la cage est en marbre et les battants
en bronze, encore debout à Rome ; il
est représenté, pour plus de
clarté, dans le dessin, comme on le
verrait si l'ornement (antepagmentum)
qui le cache de l'autre coté
était enlevé.
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(καυλός). La tige d'un
candélabre (candelabrum),
c'est-à-dire la partie comprise
entre le pied, la base par laquelle il
s'appuis sur le sol, et le chapiteau ou le
plateau qui le termine (superficies),
sur lequel on plaçait la lampe
(Plin. H.N. XXXIV, 6). L'emploi de
ce terme implique aussi qu'il s'agit d'un
plateau élevé suporté
sur une tige mince comme celle d'une
plante. Le candélabre était
fait pour être posé à
terre, et on lui donnait une très
grande hauteur, afin que la lumière
pût être assez
élevée pour éclairer
la chambre ; c'est ce que montre la figure
ci-jointe, d'après un original
découvert à Pompéi.
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Le fléau d'une romaine (statera,
Vitruv. X, 3, 4), par opposition à
jugum, celui d'une balance (libra). le
specimen est une reproduction d'un original en
bronze trouvé à Pompéi.
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Cylindre de bois autour duquel on roulait
des manuscrits, du papier, comme on le fait
encore actuellement pour les cartes (Plin.
H.N. XIII, 23).
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Celle des ensouples d'un
métier de tisserand autour de
laquelle se trouve enroulée la
chaîne ourdie et parée
(stamen), et de laquelle les fils
vont à une autre ensouple, qu'on
appelle aussi rouet
(insubulum), et autour de laquelle
se roule l'étoffe au fur et à
mesure qu'elle est tissée.
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Elle tient aux deux montants du métier par deux
poignées qui lui permettent de glisser tout le
long. On lui donne l'épithète de bruyante
( sonans, Lucret. V, 1352), soit parce que l'on
faisait quelquefois pendre sous elle des poids
attachés aux fils de la chaîne pour les
maintenir tendus, poids qui se seraient leurtés
les uns contre les autres, quand ils auraient
été secoués par les coups du
battant ( spatha),
soit à cause du bruit que pouvaient faire les
poignées choquant les montants à ce
même instant du tissage.
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