Après la destruction de Jérusalem en 70, les derniers rebelles juifs se réfugient dans trois forteresses hérodiennes, dont Massada, un plateau rocheux imprenable dominant la mer Morte.
Le siège, émaillé de péripéties, dure jusqu'en 73 ou 74 et se conclut, selon le témoignage de l'historien juif Flavius Josèphe, par le suicide collectif de tous les hommes, femmes et enfants présents sur place. Dans sa Guerre des Juifs, il nous a conservé le discours, probablement fictif, qu'aurait prononcé le chef des assiégés, Eleazar Ben Yaïr.
Depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948, Massada a acquis une importance majeure dans l'imaginaire collectif sioniste, comme symbole d'une résistance qui ne reculera pas devant l'auto-destruction s'il le faut : les officiers et soldats de Tsahal (l'armée israélienne) continuent à y prêter serment et à rappeler avec ferveur que « jamais plus Massada ne tombera ».
C'est ce que rappelle la séquence d'ouverture de la mini-série américaine tournée en 1981, et qui reconstitue avec beaucoup d'efficacité, même si elle est romancée, l'épopée de cette dernière résistance, et le travail véritablement de romain par lequel les troupes de Flavius Silva parvinrent à s'emparer d'une forteresse réputée imprenable. Si vous n'avez pas le temps de tout visionner, limitez-vous aux deux derniers épisodes. |