Sarcophage de Portonaccio - Scènes de guerres entre Romains et Germains - vers 180 apr.JC - Palazzo Massimo alle Terme, Rome



 

Si à l'intérieur des frontières de l'Empire romain la paix a plus ou moins régné pendant les deux premiers siècles de notre ère, il ne faudrait pas non plus idéaliser cette période et imaginer un âge d'or mythologique donnant raison à la propagande augustéenne de l'Ara Pacis... La vie politique a tout de même connu des périodes de violence et d'instabilité intenses, en particulier en 68-69 pendant « l'année des quatre empereurs », qui a suivi le suicide de Néron et a mis fin à la dynastie julio-claudienne au profit des Flaviens.

Mais c'est surtout sur les marges de l'Empire que se sont concentrées les guerres de conquête et de résistance à l'envahisseur, au-delà du limes, la limite matérialisée par des camps romains et des fortifications dont certaines ont été conservées ou reconstituées. Prenons pour simplifier trois exemples intéressants de chefs « barbares » charismatiques dont l'histoire et/ou l'art ont heureusement conservé les noms, même s'il faut faire la part de la fiction et ne pas s'imaginer que les discours et les actes rapportés sont authentiques, puisque tous ces témoignages sont romains et que nous n'avons évidemment pas conservé la version des intéressés.

Les vidéos de ce module étant parfois en anglais, n'hésitez pas à activer les sous-titres en français... en vous attendant à quelques surprises...



Eleazar ben Yair Calgacus Décébale