Livre X - Lettre 8
PLINE A L'EMPEREUR TRAJAN Persuadé, Seigneur, que rien ne peut donner une si haute opinion de mes moeurs, que les témoignages d'estime dont m'aura honoré un si bon prince, je vous supplie très humblement de vouloir bien ajouter la dignité ou d'augure, ou de septemvir (car elles sont toutes deux vacantes) à celle où votre faveur m'a élevé. J'aurai, par le droit du sacerdoce, la satisfaction de faire en public aux dieux les voeux que je leur adresse sans cesse en particulier pour votre prospérité.
| © Agnès Vinas |