Livre X - Lettres 87 et 88


PLINE A L'EMPEREUR TRAJAN

Les Nicéens, seigneur, m'ont conjuré, par tout ce qui m'est et me doit être plus sacré, c'est-à-dire par vos jours et par votre gloire immortelle, de vous envoyer leurs très humbles supplications ; et je n'ai pas cru qu'il me fût permis de le leur refuser. J'ai joint à cette lettre la requête qu'ils m'ont remise.

TRAJAN A PLINE

Les Nicéens prétendent avoir recu d'Auguste le privilège de recueillir la succession de ceux de leurs citoyens qui meurent sans avoir de testament. Examinez cette affaire en présence des parties intéressées, et avec Gémellinus et Epimachus mon affranchi, tous deux mes procureurs ; et, après avoir pesé toutes les raisons de part et d'autre, ordonnez ce qui vous paraîtra le plus juste.

© Agnès Vinas

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