Salle de minéralogie*
Vitrine 5.1 haut - Silicates

© Agnès Vinas

Silicates : le plus vaste groupe de minéraux dont la plupart sont insolubles dans l’acide

Tourmaline polychrome dans quartz de Gerais (Brésil). Tourmaline rubellite.

© Agnès Vinas

Tourmaline dans talc d’Arignac (Ariège).

Tourmaline noire du Brésil.

© Agnès Vinas

Tourmaline en prismes hexagonaux de Marcevol (Pyrénées-Orientales). La tourmaline est utilisée dans l’industrie pour ses caractéristiques piézoélectriques. Tourmaline vient du cinghalais turamali se référant à des gemmes précieuses d'identité inconnue mais de couleurs variées. La famille des tourmalines compte un grand nombre de variétés. Les joailliers réservent le terme tourmaline à la variété verte.
Pour celui qui le croit : porter une Tourmaline protège le corps et l'esprit en éloignant les ondes négatives et renforce le pouvoir de concentration.

Grenat almandin de Caladroy (Pyrénées-Orientales) : classé pierre précieuse. Grenat andratite du pic de Costabonne (Pyrénées-Orientales), c’est le plus rare des grenats. Grenat en cristaux maclés.

Idocrase en cristaux prismatiques du massif du Canigou (Pyrénées-Orientales) ; silicate de fer et de minéraux non ferreux.

Epidote en cristaux prismatiques du pic de Costabonne (Pyrénées-Orientales). Le terme épidote provient du grec epidosis qui signifie complément. C’est un sorosilicate (1) découvert par Haüy en 1801. Certaines de ses variétés peuvent être utilisées comme gemme.

Béryl dans quartz de Madagascar. Certaines variétés transparentes sont appréciées en joaillerie.

Hémimorphite en cristaux tabulaires du Mexique. Hémimorphite en cristaux éventail du Mexique. L’hémimorphite est un important minerai de zinc.

Calamine bothryoidales : sorosilicate de zinc ; parfois nommée hémimorphite.

Okénite dans basalte de Poonah, (Inde) associée à des cristaux aciculaires de gyrolite. Attaquée par l'acide chlorhydrique elle forme un gel.

Pour celui qui le croit l'okénite favorise la guérison karmique profonde sur tous les plans.

© Agnès Vinas

Heulandite dans basalte de Poonah (Inde) ; la faculté de pouvoir échanger l’eau cristalline contre d’autres liquides ou gaz lui confère une importance technique.

Natrolite en cristaux aciculaires de Poonah (Inde). Même faculté que l’heulandite.

Préhnite en cristaux tabulaire de l’Inde.

Stilbite de Poonah (Inde); ce nom venu du grec stilbein (resplendir) souligne sa luminosité. Sa forme cristalline fait penser à une botte de paille ou à un nœud papillon d’où le terme synonyme «desmine» (du grec desmè, gerbe) qui évoque cette disposition fasciculée.

Dipyre ou leucolite de Mauléon ; silicate aluraino-calcaire qu'on trouve en petits prismes dans une stéatite argileuse de la vallée de Mauléon (Hautes-Pyrénées), en Haute-Garonne et dans un calcaire ferrugineux de l'Ariège.

Staurotide ou staurotite ou staurolite de Coray (Finistère). Provient du grec stauros lithos : pierre en forme de croix. C’est la croisette de Bretagne ou pierre de fée. C'est un silicate d'aluminium et de fer, sous forme de cristaux prismatiques bruns souvent maclés par interpénétration.
Pour celui qui le croit, c’est un porte bonheur.

Olivine granulaire, elle constitue les dunites employées comme réfractaire vu leur température de fusion de 1665-1743°C (l'olivine pure fond à 1 910°C) et comme source de magnésium.
Cette pierre fine est utilisée en joaillerie sous le nom de péridot

Disthène du Brésil. Ce nom venu du grec dis, deux, et sthenos, force, fait allusion à sa dureté. Utilisé comme matière première dans l'industrie des réfractaires, la fabrication des porcelaines, des briques de haute température et des bougies d’allumage.

Pour celui qui le croit : traite les troubles musculaires, les fièvres, le système uro-génital, la thyroïde et le cerveau. Elimine le poids excessif.

Chrysocolle d’Afrique du Sud. Silicate de cuivre et d’aluminium, utilisé comme pierre décorative ou en joaillerie.

Pour celui qui le croit, elle renforce l'amitié, chasse les ressentiments, permet une attitude tolérante et incline au pardon.

© Agnès Vinas

Dioptase de Tsumeb (Namibie). Cyclosilicate de cuivre confondu avec l'émeraude jusqu’en 1801 lorsque Haüy l'identifie et la baptise dioptase (du grec, je vois à travers) pour sa limpidité.

© Robert Bourgat


* Une majorité de minéraux exposés est tirée de la donation Pradines.

Commentaires rédigés avec la collaboration de Jeanne Erique Soler, Anaïs Marchetti, Audrey Michon, Hadia Alkabir, étudiantes en BTS Tourisme au lycée Léon Blum.

(1) Les sorosilicates sont des silicates dont les tétraèdres sont groupés en paires par un de leurs sommets.