Le combat
La matinée était claire et froide ; les rayons du
soleil levant, glissant sur les ornements dorés des
temples et des autres édifices publics, semblaient les
revêtir d'une splendeur nouvelle. Le peuple, couvert de
ses plus riches habits de fête, envahit bientôt les
rues, et ses flots pressés roulent vers
l'amphithéâtre de Flavius, plus connu maintenant
sous le nom de Colisée. Chacun dirige ses pas vers
l'arcade numérotée correspondant au billet qu'il
tient à la main, et le gigantesque monument ne cesse
d'absorber peu à peu ce fleuve humain, qui remplit et
anime les gradins superposés autour de l'ovale immense du
Cirque. Tout l'intérieur est bientôt garni d'une
foule impatiente, dont l'agitation et le frémissement
semblent ébranler les murailles elles-mêmes.
Après s'être gorgée de sang et avoir assouvi
sa haine, cette masse humaine s'écoulera lentement par
les mêmes ouvertures, qui mériteront bien alors
leur nom de vomitoria
(1). Le splendide amphithéâtre de Rome,
rejetant par tous ses pores une vile populace, ivre du sang des
martyrs, ne pouvait être justement comparé
qu'à un impur réservoir, dont les canaux
souillés livrent passage à la lie la plus
infâme et à la peste de l'humanité.
L'empereur, non moins impatient que ses sujets d'assister
à ces jeux sanguinaires et de se repaître de
carnage, arriva entouré de ses officiers, et dans le
pompeux appareil que réclamait la circonstance d'une
fête impériale. Son trône était
placé à la partie orientale de
l'amphithéâtre, où l'on avait
réservé pour toute sa cour un large espace,
richement décoré et appelé le
pulvinar.
Différents jeux se
succédèrent, et déjà plus d'un
gladiateur avait arrosé de son sang le sable brillant de
l'arène ; le peuple, avide de combats plus cruels, se mit
à pousser de grands cris ou plutôt à rugir,
afin qu'on livrât les chrétiens aux bêtes. Il
est donc temps de nous occuper de nos captifs.
Avant que les spectateurs eussent témoigné cette
impatience, on avait transféré les martyrs de la
prison dans une salle appelé le spoliatorium (2), sorte de vestiaire, pour
leur enlever leurs chaînes et leurs entraves. On essaya
même de leur faire revêtir le brillant costume
païen des prêtres et des prêtresses, mais ils
refusèrent, en disant que, puisqu'ils allaient librement
au combat, il n'était pas juste de leur imposer un
déguisement qu'ils avaient en horreur.
Ce fut ainsi qu'ils passèrent ensemble la
première partie du jour, s'encourageant les uns les
autres et chantant les louanges de Dieu en dépit des
clameurs qui de temps à autre étouffaient leurs
voix.
Pendant ces pieuses occupations, Corvinus entra avec son air
d'insolent triomphe, et s'adressa en ces termes à
Pancrace :
«Je rends grâce aux dieux pour cette
journée, objet de mes plus ardents désirs. Le
combat a été long et rude entre nous ; mais je
remporte la victoire.
- Que voulez-vous dire, Corvinus ? Quand et comment ai-je
combattu contre vous ?
- Toujours et partout. Vous avez hanté mon sommeil ; vous dansiez devant moi comme un fantôme insaisissable ; vous étiez mon tourment, mon mauvais génie. Je
vous ai haï, voué aux dieux infernaux, maudit,
détesté : voici enfin le jour de ma
vengeance.
- Il me semble, répondit Pancrace en souriant, que tout
cela ne ressemble guère à une lutte. Tous les
efforts sont de votre côté ; car je n'ai point agi
contre vous.
- Comment pensez-vous que je puisse ajouter foi à vos
paroles, quand vous vous trouviez sans cesse sur mon chemin,
comme une vipère prête à me mordre au talon,
pour me jeter par terre ?
- Où donc ? je vous le demande encore.
- Partout, vous dis-je : à l'école, chez la noble
Agnès, au forum, au cimetière, au tribunal de mon
père, à la villa Chromatius ; oui, partout.
- Ne m'avez-vous pas rencontré dans aucun autre endroit ? Lorsque votre char était si violemment
entraîné le long de la voie Appienne,
entendîtes-vous le galop précipité des
chevaux qui cherchaient à vous atteindre ?
- Misérable ! s'écria le fils du préfet,
furieux, c'est donc ton maudit cheval que tu excitais ainsi dans
le but d'effrayer les miens, ce qui a failli causer ma mort ?
- Non, Corvinus ; écoutez-moi avec calme, c'est la
dernière fois que nous nous entretiendrons ensemble. Je
retournais tranquillement à Rome avec un compagnon,
après avoir rendu les derniers devoirs à notre
ancien maître Cassianus (Corvinus tressaillit, car il
ignorait cette circonstance), lorsque j'entendis le fracas des
roues d'un chariot lancé à toute vitesse. Ce fut
alors que je pressai mon cheval de l'éperon, et j'eus
raison d'agir ainsi.
- Comment cela ?
- Parce que j'arrivai près de vous au moment
suprême ; vos forces étaient
épuisées, et votre sang glacé par vos
chutes répétées dans les eaux froides du
canal ; votre bras engourdi abandonnait déjà son
dernier soutien, et vous alliez retomber en arrière, pour
la dernière fois, au milieu du courant. Je vous reconnus
d'un coup d'oeil, et je vous retirai sans connaissance. J'avais
entre les mains le meurtrier d'une personne qui m'était
chère, la justice divine semblait avoir atteint sa proie
: son châtiment ne dépendait plus que de ma
volonté. Je tenais ma vengeance, et je ne manquai pas de
la satisfaire entièrement.
- Ah ! et que fîtes-vous, s'il vous plaît ?
- Je vous retirai de l'eau, je vous étendis sur le bord,
et je cherchai par mes soins à ranimer les battements de
votre cœur ; après vous avoir sauvé des mains de
la mort, je vous abandonnai à vos serviteurs.
- Tu mens, s'écria Corvinus, car ils m'ont dit que
c'étaient eux qui me retirèrent du canal.
- Et t'ont-ils rendu mon couteau et ta bourse en peau de
léopard, que je ramassai sur le sol après t'y
avoir étendu ?
- Non, ils me racontèrent que ma bourse était
restée au fond de l'eau ; elle m'avait été
donnée par une sorcière africaine. De quel couteau
vou-lez-vous parler ?
- Voyez, il est encore couvert de rouille. Ce couteau
m'appartient, et je l'ai gardé. Regardez-le encore : me
croyez-vous maintenant ? ai-je toujours été une
vipère sur votre route ? »
Trop peu généreux pour reconnaître qu'il
avait joué le plus vilain rôle dans cette affaire,
Corvinus se sentit flétri, dégradé aux yeux
de son ancien condisciple, écrasé comme une motte
de terre entre ses mains. La honte avait
pénétré jusqu'au fond de son cœur ; humilié, anéanti, il baissa la tête et
s'éloigna honteusement. Il maudissait les jeux,
l'empereur, la foule qui hurlait, les bêtes rugissantes,
ses chevaux et son chariot, ses esclaves, son père,
lui-même, tous les mortels, sauf un seul : pour tout au
monde il n'eût pas osé maudire Pancrace.
Ce dernier le rappela au moment où il atteignait la
porte. Il se tourna et jeta sur Pancrace un regard empreint de
respect et presque de tendresse. Le jeune homme, posant sa main
sur son bras, lui dit : «Je vous ai déjà
pardonné de tout mon cœur ; mais il y a au-dessus de
nous un être qui ne se laisse toucher que par le repentir ; implorez donc son pardon ; sinon, je vous annonce dès
aujourd'hui que vous périrez un jour de la même
mort que moi.»
Corvinus se retira, on ne le revit plus de toute cette
journée. Il ne jouit pas de ce spectacle dont son
imagination grossière s'était repue plusieurs
jours à l'avance, et après lequel il avait
soupiré pendant plusieurs mois. Après la
célébration des fêtes, son père le
trouva complètement ivre ; c'était sa seule
manière de chasser le remords.
A peine venait-il de quitter les
prisonniers, que le lanista
(3), ou chef des gladiateurs, entra à son tour
et vint les chercher pour le combat. Ils s'embrassèrent
à la hâte les uns les autres, et se dirent adieu
sur la terre. Ils pénétrèrent dans
l'arène, en face du trône impérial, et
eurent à passer entre deux rangées de
venatores (4) ou
chasseurs préposés à la garde des animaux
féroces, et armés d'énormes fouets, dont
ils déchargeaient de grands coups sur chacun des martyrs
à mesure qu'ils défilaient devant eux. On les fit
avancer un à un ou par groupes, selon le désir du
peuple ou les ordres de l'ordonnateur des jeux. Parfois on
faisait monter la victime sur une plate-forme
élevée, afin qu'elle fût plus en vue, ou
bien on l'attachait à un poteau, pour augmenter son
impuissance. Un jeu favori consistait à envelopper une
femme d'un filet et à l'exposer ainsi à des
taureaux furieux, qui la roulaient sans pitié, la
jetaient en l'air et la recevaient sur leurs cornes (5). Tantôt les bêtes
féroces achevaient le martyr du premier coup ; tantôt on en lâchait trois ou quatre, sans qu'elles
daignassent lui infliger une blessure mortelle. Le confesseur
était alors reconduit en prison et réservé
pour d'autres supplices, ou bien encore les jeunes gladiateurs
perfectionnaient leur adresse en l'exécutant dans le
spoliatorium.
Occupons-nous seulement de notre jeune héros Pancrace.
Au moment où il s'avançait dans le corridor qui
conduisait à l'amphithéâtre, il
aperçut, sur l'un des côtés,
Sébastien, accompagné d'une dame soigneusement
enveloppée d'un manteau, et la figure couverte d'un
voile. Il la reconnut aussitôt, s'arrêta, et,
s'agenouillant devant elle, lui baisa la main avec affection.
«Bénissez-moi, chère mère, lui voici
l'heure que vous m'aviez annoncée.
- Regardez le ciel, répondit la pieuse matrone, vous y
verrez le Christ et les saints qui vous attendent. Combattez le
bon combat, pour sauver votre âme ; montrez-vous ferme et
fidèle dans votre amour pour le Christ, et n'oubliez pas
la précieuse relique que vous portez sur votre
poitrine.
- Chère mère, elle aura doublé de valeur
à vos yeux dans quelques heures.
- Allons, marchez ! trêve de sottises ! »
s'écria le lanista en frappant le jeune homme de
son bâton.
Lucine se retira, tandis que Sébastien serrait la main
de Pancrace et lui murmurait à l'oreille :
«Courage, cher enfant ; que Dieu vous bénisse. Je
me tiendrai immédiatement derrière l'empereur ; envoyez-moi votre dernier regard et votre
bénédiction.
- Ah ! ah ! ah ! » s'écria tout près de lui
une voix diabolique. était-ce le rire d'un démon ? Sébastien se retourna, et vit le pan d'un manteau
disparaitre derrière un pilier. Qui cela pouvait-il
être ? Il ne le devina point. C'était Fulvius,
à qui ses paroles venaient de fournir le dernier anneau
d'une longue chaîne de témoignages qu'il n'avait
pas formée sans peine : Sébastien était
chrétien.
Pancrace, le dernier survivant de ses pieux compagnons, arriva
bientôt au milieu de l'arène. On l'avait
réservé pour la fin, dans l'espoir que la vue des
souffrances des autres martyrs ébranlerait sa
fermeté ; le résultat avait été tout
contraire. Restée immobile à l'endroit où
on l'avait placée, cette douce victime se
détachait au milieu des vigoureux et grossiers bourreaux
qui l'entouraient. Bientôt le jeune martyr demeura seul ; nous ne saurions mieux décrire son attitude qu'en
empruntant les paroles d'Eusèbe, témoin oculaire
du sacrifice d'un enfant plus jeune.
«On voyait un jeune adolescent, qui
n'avait pas encore atteint sa vingtième année,
debout, délivré de ses chaînes, les mains
étendues en forme de croix, priant Dieu avec
recueillement et d'un cœur intrépide. Il demeurait
immobile au même endroit sans détourner la
tête, tandis que les ours et les léopards, poussant
de furieux rugissements, allaient se précipiter sur lui
et se disputer ses membres. Et cependant, sans que je pusse
l'expliquer, ils reculaient à son aspect, et leurs
gueules frémissantes semblaient paralysées par
quelque divin et mystérieux pouvoir (6)».
Telle était l'attitude, tel était le
privilège de notre héroïque jeune homme. La
foule écumait de rage en voyant les bêtes
féroces, les unes après les autres, courir
stupidement dans l'arène, rugir et se battre les flancs
de leurs queues, tandis que Pancrace semblait être
entouré d'un cercle magique qu'elles n'osaient franchir.
Un taureau en furie qu'on lança contre lui se
précipita follement, les cornes abaissées ; mais
il s'arrêta net, comme s'il eût donné de la
tête contre un mur, creusa le sol de ses pieds, et fit
voler le sable autour de lui, en mugissant de
colère.
«Provoque-le donc, lâche que tu es ! » hurla
l'empereur, irrité, d'une voix qui dominait le
tumulte.
Pancrace, sortant comme d'une extase, agita les bras et courut
à la rencontre de son ennemi
(7) ; mais le taureau sauvage s'enfuit du
côté de l'entrée, comme s'il eût
été poursuivi par un lion, et, y rencontrant son
gardien, le prit sur ses cornes et le jeta en l'air. Tout le
monde était déconcerté, sauf le courageux
martyr, qui avait repris son attitude de prière. Une voix
alors s'éleva au milieu de la foule : «Il a un
charme autour du cou : c'est un sorcier ! » Ce cri fut
répété par toute l'assistance, jusqu'au
moment où l'empereur, imposant silence, lui cria :
«Ote cette amulette que tu portes à ton cou, sinon
je te la fais enlever par des mains plus rudes que les
tiennes.
- Seigneur, répondit l'enfant d'une voix harmonieuse et
claire, qui résonnait au milieu de
l'amphithéâtre tout à coup silencieux, ce
n'est pas un charme que je porte sur moi, mais un souvenir de
mon père, qui, à cette même place, a
souffert pour cette même foi que je confesse humblement
à mon tour. Je suis chrétien, et, pour l'amour de
Jésus-Christ, Dieu et homme, j'offre ma vie avec joie. Ne
m'arrachez pas le seul héritage que mon père a
laissé, et dont je veux augmenter la valeur avant de le
transmettre à un autre de mes frères. Faites
encore un essai : c'est une panthère qui fit gagner
à mon père la couronne de gloire ; peut-être
serais-je aussi heureux que lui.»
Un profond silence régna pendant quelques secondes; les
spectateurs semblaient gagnés par l'émotion. La
grâce de cet intrépide jeune homme, son regard
inspiré, la pénétrante harmonie de sa voix,
ses paroles courageuses, son généreux
dévouement à sa foi, avaient fait tressaillir ce
vil troupeau d'esclaves. Pancrace le comprit, et son cœur
valeureux craignit plus leur pitié que leur rage ; il
s'était promis de gagner le ciel ce jour-là ; allait-il être désappointé ? Les larmes
jaillirent de ses yeux ; étendant de nouveau les bras en
forme de croix, il s'écria d'une voix forte qui fit
encore vibrer tous les cœurs : «N'est-ce donc pas
aujourd'hui, ô Seigneur bien-aimé, n'est-ce donc
pas aujourd'hui que vous devez venir ? Ne tardez pas plus
longtemps ; vous avez donné assez de preuves de votre
puissance à ceux qui ne croient pas en vous ; montrez
maintenant votre miséricorde à votre fidèle
serviteur ! »
«La panthère ! » cria
une voix. «La panthère ! » reprirent vingt
autres voix. «La panthère ! » hurlèrent
ensemble cent mille spectateurs, avec un bruit pareil aux sourds
grondements d'une avalanche. Une cage surgit comme par magie du
milieu de l'arène, et ses côtés, s'abaissant
aussitôt, laissèrent un libre passage à la
captive du désert
(8). D'un bond gracieux, l'élégant et
sauvage animal regagna sa liberté ; malgré la
colère qu'il éprouvait de son long emprisonnement
dans les ténèbres et les tourments de la faim, il
semblait presque joyeux, et s'en allait sautant, courant,
folâtrant sans bruit sur le sable. A la fin il
aperçut sa proie. Tous les instincts de ruse et de
cruauté propres à la race féline reprirent
le dessus, et inspirèrent tous les mouvements prudents et
perfides de ce corps souple et doux comme le velours.
L'amphithéâtre était aussi silencieux que la
paisible solitude d'un ermite : tous les yeux, devenus
attentifs, surveillaient les mouvements cauteleux de la
panthère, qui se rapprochait lentement de sa victime.
Pancrace, toujours debout au même endroit, en
face de l'empereur, paraissait tellement absorbé
dans la pensée du ciel, qu'il n'accordait aucune
attention à son ennemi. La bête cruelle,
dédaignant de l'attaquer autrement qu'en face,
avait tourné autour de lui. Se traînant
sur le ventre, elle avança pas à pas,
jusqu'à ce qu'elle fût à la
distance convenable, et s'y arrêta un instant, au
milieu d'un silence de mort. Puis, après un
sourd grognement, ramassée sur elle-même
comme une sangsue, elle bondit en l'air avec souplesse,
s'accrocha à la poitrine du martyr et
enfonça ses dents et ses griffes dans sa
gorge. |
|
(1) Les vomitoires ou
portes donnaient sur des couloirs faisant le tour de
l'édifiée, et correspondaient avec des
escaliers ménagés dans l'intérieur. A
l'aide de ces ouvertures, les cent cinquante mille
spectateurs du Colisée pouvaient se disperser en
moins de cinq minutes. |
|
(2) On y
dépouillait aussi de leurs armes et de leurs
vêtements les gladiateurs tués dans
l'arène. (Rich, Dict. des antiquités,
art.
spoliarium) |
|
(3) Celui qui
exerçait les gladiateurs à combattre et leur
enseignait leur art. Il était quelquefois
propriétaire d'une bande de ces hommes, qu'il
louait aux personnes désireuses de donner un
spectacle de gladiateurs ; mais plus habituellement
c'était l'instructeur et le maître d'armes
nommé pour exercer les compagnies appartenant
à l'état. (Rich, Dict. des
antiquités, art.
lanista) |
|
(4) Gladiateurs
qui, dans l'amphithéâtre, combattaient contre
les animaux féroces ; on les nommait plus
habituellement bestiarii. (Rich, Dict. des
antiquités, art.
bestiarius) |
|
(5) Voyez dans les
Actes des martyrs de Lyon, Ruinart, vol. 1, p. 152,
le récit du martyre d'un jeune homme de quinze ans,
et p. 221, celui des saintes Perpétue et
Félicité. |
|
(6) Hist.
eccles. VIII,7 |
|
(7) Euseb.,
ibid. - Voyez aussi, dans les Actes de saint
Ignace, sa lettre aux Romains. (Ruinart, vol. I, p.
40.) |
|
(8) Ce
système était souvent employé ; on a
découvert dans les soubassements du Colisée
les constructions destinées à cet
usage. |
|
(9) Le martyr
Saturus, déchiré par un léopard et
près de mourir, adressait des paroles d'exhortation
au soldat Pudens, qui n'était pas encore
chrétien ; lui demandant ensuite l'anneau qu'il
voyait à son doigt, il le trempa dans son sang
avant de le lui rendre, «lui léguant ce gage
et ce souvenir de son martyre.» (Ruinart, vol. I, p.
223.) |