La maison d'Holconius

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Péristyle de la maison d'Holconius

La façade de cette maison, découverte en 1860 et 1861, présente quatre boutiques qui avaient déjà été, ainsi que le prothyrum, fouillées en 1855. Trois de ces boutiques 2, 3 et 4, sont en communication avec l'intérieur de la maison et servaient sans doute au débit des denrées du propriétaire.

Les boutiques 2 et 3, réunies par une porte, avaient leur pavé composé de briques pilées et leurs murailles peintes de couleur verdâtre ; l'une renfermait une armoire qui avait été garnie de trois rangs de tablettes ; dans l'autre est une citerne profonde de plus de sept mètres dans laquelle on pouvait descendre au moyen de trous pratiqués dans sa paroi. La muraille de cette seconde boutique offrait une peinture qui a été enlevée et qui représente Mercure tenant une bourse et un caducée et ayant à ses pieds un bélier de très petite proportion.

Le prothyrum 1 placé entre les boutiques 2 et 4 est flanqué de deux pilastres peints en rouge seulement jusqu'à hauteur d'homme. La porte à deux battants, bifora, roulait sur des gonds dont l'emplacement est encore reconnaissable, et lorsqu'on a franchi le seuil, on voit dans les murs les trous de la barre, sera, qui servait à la fermer. Ces murailles sont peintes en noir avec un soubassement rouge divisé par des lignes vertes en trois panneaux contenant des oiseaux aquatiques. Plus haut sur le fond noir, au milieu d'architectures fantastiques se détachaient quatre figures de nymphes qui ont été enlevées dès le moment de leur découverte.

L'atrium toscan A B C D est pavé en opus signinum partagé par des lignes de petits cubes blancs. Le compluvium n'a pas sa bordure de marbre et son état semble indiquer qu'il était en restauration complète au moment de la ruine de Pompéi. Des peintures qui décoraient les parois, il ne reste plus guère que celles qui se trouvent sur la muraille A comprise entre le prothyrum et la pièce 10 ; on y voit Silène couché jouant avec Bacchus enfant, et plus bas, tout contre le prothyrum et se détachant sur fond jaune, une tête à barbe flottante, ayant pour cornes des pinces d'écrevisse et terminée en bas par des enroulements. Dans cette tête, Fiorelli croit reconnaître l'Océan tel qu'il est souvent représenté sur des monnaies d'Agrigente. Au-dessous un hippocampe est peint en camaïeu vert.

Beaucoup d'objets ont été trouvés dans l'atrium, les uns sur le sol, les autres 4 ou 5 mètres plus haut ; ces derniers appartenaient évidemment à l'étage qui a disparu. Les principaux sont une lampe portant le mot ECHIO, quatre charnières en os, un compas de bronze, une serrure d'armoire, une clef, quelques instruments de fer, un écuelle de terre contenant de la couleur verte, les os d'une poule et deux squelettes humains dont les ossements étaient dispersés parmi les cendres et les débris.

Dans l'angle de l'atrium, à droite, est une pièce fort simple 5 communiquant avec les boutiques 2 et 3 ; selon toute apparence elle était occupée par l'esclave préposé à la vente, l'institor. Le pavé en opus signinum est semé de morceaux de marbres de couleur et les murailles blanches ont quelques ornements tracés en rouge et en jaune ; les gonds de bronze des deux portes sont encore en place.

La pièce suivante 6 est une chambre à coucher assez élégante ; ses murailles offrent sur fond blanc au-dessus d'un soubassement rouge, au-dessous d'une corniche où la voûte prend naissance, et au milieu d'ornements très légers, sept cartels carrés bien conservés représentant Bacchus, Ariane tenant le petit Iacchus, quatre groupes de suivants de Bacchus dans l'un desquels figure Silène, enfin le berger Pâris, coiffé du bonnet phrygien, tenant le pedum ou bâton pastoral et portant un petit Amour sur son épaule. Dans la muraille est l'entaille pour les pieds d'un lit dont on trouva les ornements de bronze mêlés à un assez grand nombre d'autres objets, tels que des vases de verre, deux anneaux, quel-ques outils de fer et de bronze, etc.

L'ala 7 paraît avoir été fermée par une grille dont on voit encore un reste scellé dans le seuil. Deux pieds de table en marbre y sont déposés. Cette ala ne fut sans doute qu'une sorte d'office, malgré son éloignement de la cuisine, car on y trouva divers ustensiles culinaires tant en métal qu'en terre cuite.

L'ala 8 qui fait face présente dans son pavé, au milieu d'un cadre de mosaïque, un carré de marbre composé de disques et de rectangles de jaune antique encastrés dans du marbre gris. Les panneaux jaunes et rouges des murailles sont séparés par des architectures ; le soubassement est noir. Au fond dans une peinture dont la partie supérieure est ruinée, on distingue encore Apollon saisissant Daphné ; auprès d'eux est un petit Amour. Le haut de la peinture de la paroi de droite est également détruit ; on y voit Hercule reconnaissable à la peau de lion qu'il porte sur le bras gauche ; derrière lui est une femme et devant est un dieu ou un héros nu assis tenant deux javelots. La peinture de gauche est entièrement effacée ; elle représentait Persée et Andromède.

La petite chambre 9 voisine de cette ala est très ruinée ; on y reconnaît cependant sur ses murailles blanches, au fond un buste de vieux Faune tenant un thyrse et un vase, à droite une jeune femme avec un esclave africain, à gauche deux têtes presque disparues. On distingue encore quelques traces d'une autre composition. A gauche de l'entrée avait été placé un grand coffre qui ne fut point trouvé, mais dont l'indication est visible sur la muraille et sur le sol.

La pièce 1O sans aucun ornement communique avec la grande boutique 4 ; comme celle qui lui fait pendant, elle devait être occupée par un esclave préposé à la vente ; on y reconnaît les traces des tablettes qui portaient les marchandises.

Le tablinum 11 occupe sa place ordinaire au fond de l'atrium ; il est ouvert devant et derrière, mais au fond il pouvait être fermé par des portes pliantes et on voit encore dans son petit seuil de marbre les trous des crapaudines sur lesquelles tournaient leurs pivots. Le pavé était en opus signinum, semé de petits cubes blancs et entouré d'un cadre de mosaïque. Les murs jaunes surmontés d'une corniche de stuc sont divisés en panneaux par des bandes verticales rouges, blanches et noires. Sur celui de gauche est un sujet déjà trouvé à la maison du poète, Léda montrant à Tyndare ses trois enfants dans un nid. La peinture qui, à droite, faisait face à la Léda est détruite ; on y voit seulement quelques vestiges d'un personnage assis, peut-être Adonis, ayant un chien à ses pieds. Au-dessus des deux compositions sont des musiciens. Aux côtés des sujets principaux, étaient quatre figures moins bien dessinées ; l'une d'elles n'a pas même laissé de traces et une autre est fort effacée ; des deux qui sont conservées l'une tient une faucille et des épis, l'autre une guirlande de fleurs. On ne recueillit dans cette pièce aucun objet ; seulement, pendant le travail, il tomba du haut des cendres un crâne qui, selon toute apparence, n'avait point appartenu à un habitant de la maison.

Sous le portique de l'atrium, à un mètre en avant du tablinum, fut trouvé le 22 janvier 186l, le squelette d'une femme qui avait cherché à sauver ce qu'elle possédait de plus précieux ; auprès d'elle était une petite cassette de bois, pyxis, contenant tous les objets à son usage, son mundus muliebris. Le plus curieux de tous est un collier de pâte de verre tout composé d'amulettes, praebia, fulcthria, telles que clochettes, figurines d'Isis et d'Osiris, chiens, chacals, mains ouvertes, mains faisant la figue, grappes de raisin, osselets, cigales, etc., le tout entremêlé d'images phalliques. Egalement épars sur le sol étaient quelques ustensiles de ménage, une lampe avec un dauphin, plusieurs monnaies consulaires d'argent et une pièce de bronze de Claude.

A la gauche du tablinum est un corridor 12, qui n'était autre que la cage d'un escalier droit en bois, scalare, dont les arrachements sont visibles sur les deux parois.

En pendant sont les fauces 13 conduisant au péristyle E F G H ; sur leur mur à l'entrée et près du sol, était grossièrement tracée en rouge une figure de gladiateur avec une inscription dont il ne restait que les premières lettres PRIAI. Des gonds indiquent que ce passage pouvait être fermé.

Le péristyle avait son portique soutenu par onze colonnes et quatre piliers. Le pilier qui se trouve à l'angle F est plat et rectangulaire ; celui du côté I est également plat, mais se termine par des demi-colonnes ; le pilier 15 dans l'angle H forme une équerre ayant une demi-colonne à chaque bout, enfin le pilier 14 qui lui est semblable a en outre une troisième demi-colonne en saillie sous le portique. Celui-ci présente à gauche une singulière enclave E I prise sur l'area ; les trois colonnes qui la forment sont réunies par un pluteus qui dépasse la troisième et vont presque butter contre le pilier I. En un mot, par son plan comme par sa décoration, ce péristyle est un exemple de plus de ce mépris de la symétrie que nous avons déjà eu tant de fois l'occasion de signaler à Pompéi. Les colonnes, comme les piliers, ont leurs cannelures pleines, et sont peintes en jaune dans leur tiers inférieur ; au-dessus elles sont blanches avec des cannelures creuses. Les piliers 14 et 15 et les colonnes 16 et 17 qui s'élèvent entre eux renfermaient des tuyaux qui, sortant au sommet de la partie jaune du fût, jetaient l'eau dans un caniveau qui fait le tour de l'area.

Au pied de la colonne de gauche 16, est dans le sol la clef de bronze d'un robinet d'où part en se dirigeant vers le bassin 19 un tuyau de plomb que, dans l'area, fermait une autre clef également visible.

Un peu en avant de la colonne 17 et hors de tout axe est une fontaine composée de quatre petits degrés de marbre surmontés d'une statuette d'Amour, haute de 0m 67, d'un travail médiocre et dont les cheveux sont à peine dégrossis ; le bout des pieds manque ; l'Amour tient dans la main gauche une espèce de fiole qui jetait l'eau amenée par un tuyau dont l'entrée est visible au milieu du dos de la figure et qui traversait le bras qui n'avait été attaché au corps qu'après avoir été creusé. Le derrière de la tête manque et paraît n'avoir jamais existé. De cette circonstance nous croyons pouvoir conclure, comme nous l'avons fait à l'occasion de la fontaine de la Maison du balcon, que cette statuette était destinée à figurer dans une niche. Peut-être, au lieu d'être en pierre comme à la maison de Lucretius, cette niche n'était-elle qu'en bois ; peut-être était-ce une sorte de berceau, arcella, qui a été détruit. Si on n'admettait pas cette hypothèse, comment expliquer la présence de ce tuyau entrant au milieu du dos et que tout le monde pouvait voir en circulant sous le péristyle ?

Au centre de l'area est un bassin de marbre rectangulaire, long de 1m 56, large de 1m 45 et profond de 1m 25, encadré par une bordure de marbre blanc, large de Om 30. Ses parois présentent à une profondeur d'environ 0m 60 des clous à crochet dont l'emploi est difficile à expliquer ; ils servaient probablement à suspendre dans l'eau des breuvages ou des poissons qu'on voulait mettre au frais. Au milieu s'élève une colonne cannelée portant une table ronde également de marbre blanc, tout unie, large de 0m 93 et percée d'un trou de jet d'eau garni de bronze.

Enfin, dans l'area, vers l'un des angles du bassin est une table ronde de marbre blanc 20, un monopodium, porté par un pied cannelé.

M. Fiorelli a cru reconnaître les traces d'un second ordre de colonnes, et dans ce cas le portique eût été à deux étages.

Beaucoup d'objets ont été trouvés dans le péristyle ; parmi eux était une amphore portant cette inscription peinte en noir :

COVM
GRAN
OF
ROMAE ATERIO FELICI.

«Vin de Cos mêlé d'essence de grenade de la fabrique d'Aterius Felix, à Rome».

Rappelons encore deux vases à parfums en verre, des clous de fer, une serrure et des charnières provenant de quelque meuble, fragments d'une statue d'homme en albâtre, deux grands coffres de bois garnis de riches ornements de métal, plusieurs lampes avec la marque de fabrique STROBILI en relief, enfin divers ustensiles de bronze dont un brasier très élégant soutenu par trois oies aux ailes déployées ; celui-ci était surmonté d'un vase de même métal auquel adhérait un trépied de fer.

Les murs du péristyle peints en rouge et noir présentaient des architectures, des oiseaux, des Amours, des fruits, des comestibles et de petits paysages. A droite avait été tracée à la pointe cette note par quelque esclave chargé d'acheter ou de vendre :

IIX ID. IVL. AXVNGIA PCC
ALIV. MANVPLOS CCL.

«Le 8 des ides de juillet, deux cents livres de saindoux, deux cent cinquante bottes d'ail».

A la droite des fauces est une chambre à coucher 21, communiquant avec ce corridor et avec le péristyle et contenant une alcôve. Les murs sont divisés en compartiments noirs et rouges avec des animaux, des oiseaux, des fruits, etc. Dans cette pièce furent trouvés deux squelettes.

A droite du péristyle est une petite chambre 22 dont les murailles ont des panneaux rouges et jaunes et au-dessus une frise composée de grands rinceaux blancs sur fond jaune. A côté est un posticum ou porte dérobée 23 communiquant par la boutique 24 avec la rue des Théâtres.

Après une assez longue muraille sans ouverture est une petite chambre 25 ruinée et sans aucun ornement qui pourrait bien n'avoir été qu'une resserre.

Au fond du péristyle, à droite de l'oecus, est une pièce très élégante 26 ; ses murailles offrent au-dessus d'un soubassement rouge et d'une plinthe imitant le marbre, des dauphins, des candélabres, des nymphes, des Amours, etc., et trois sujets principaux. La composition qui fait face à l'entrée est très malade ; elle représentait Apollon et Vénus. Sur les murailles latérales on voit deux Néréides montées, l'une sur un hippocampe, l'autre sur un taureau marin ; les deux monstres sont guidés par des Amours volants tenant les rênes et le fouet.

«Cette pièce, dit Fiorelli, a présenté une particularité toute nouvelle ; dans la muraille de face est au niveau du sol une ouverture carrée de deux tiers de mètre qui, traversant la muraille, débouche dans un local clos où passe un canal qui recueillait les eaux et les immondices des édifices contigus. Cette cavité, revêtue intérieurement de bois, avait une petite porte à chaque côté, et lorsqu'elle ne servait pas à donner accès à cette espèce d'égout, de compluvium (ou plutôt de cloaca), elle était employée comme armoire, car on y trouva quatre lampes de terre cuite dont une à deux becs ayant un Amour au milieu et un manche en forme de croissant ; la seconde avait la forme d'une tête de boeuf ou de taureau, la troisième était entourée de trois autres beaucoup plus petites dont une brisée ; la dernière enfin à un seul bec était toute simple et bien conservée».

L'oecus 27 était pavé en carreaux de marbre blancs et noirs ; au centre était un petit bassin qui semble indiquer que, par une disposition tout exceptionnelle l'oecus était hypèthre ou découvert. La peinture du fond est presque détruite ; on y distingue cependant encore deux petits Amours et les pieds d'un jeune homme ; à l'époque de la découverte, on put reconnaître que le sujet était Narcisse debout appuyé sur deux javelots et se mirant dans la fontaine. Les peintures latérales sont mieux conservées ; celle de droite représente Bacchus accompagné de ses suivants dont un soulève le voile d'Ariane endormie ; derrière elle se tient une figure allée dans laquelle Fiorelli reconnaît le génie du sommeil, UpnoV.

La composition de gauche est des plus singulières ; au milieu on voit debout un Hermaphrodite colossal tenant de la main droite un flambeau abaissé ; il appuie son bras gauche sur une sorte de Silène de moindre proportion jouant de la lyre et aux pieds duquel est un tout petit Amour avec une double flûte ; à la droite d'Hermaphrodite est un Satyre dont la taille atteint à peine la moitié de la sienne ; il tient également un flambeau renversé et semble indiquer par son geste l'étonnement que lui cause sa double nature. Enfin derrière lui, au second plan et presque aussi grande qu'Hermaphrodite, est une Bacchante tenant un thyrse et un tambour de basque.

Lorsqu'on fouilla cette exèdre, il tomba des terres supérieures une amphore portant cette inscription :

FRVT.
T. CLAVDIO IIII
L. VITELLIO III COS

«Vin cuit, Frutum, recueilli sous le 4° consulat de T. Claudius et le 3° de Vitellius».

A l'époque de la destruction de Pompéi, ce vin comptait donc déjà trente-deux années, car la date indiquée est, d'après les fastes consulaires, celle de l'an de Rome 800, répondant à l'an 47 de notre ère.

A gauche de l'oecus, et communiquant avec lui et avec le péristyle, est une grande chambre à coucher, 28, reconnaissable à l'entaille faite pour les pieds du lit. La peinture du fond est presque entièrement détruite ; on y distingue seulement la partie postérieure jusqu'à l'épaule d'un personnage nu les mains attachées derrière le dos, sans doute Oreste conduit avec Pylade devant Thoas, roi de Tauride, ou devant Iphigénie. Les deux peintures des murailles latérales sont très bien conservées ; elles représentent, à droite le Jugement de Pâris, et à gauche Ulysse reconnaissant Achille parmi les filles de Lycomède. La chambre était décorée en outre de plusieurs médaillons, la plupart détruits ou presque effacés ; deux des mieux conservés sont des femmes avec des Amours.

La seconde moitié du portique du péristyle, à gauche, a une largeur presque double et forme une sorte de galerie couverte 29, ornée de quelques petits paysages, la plupart en mauvais état. Nous pensons avec Overbeck qu'on doit y voir un triclinium d'été.

Du même côté, en face du portique E F est l'entrée du grand triclinium d'hiver 30 qui, à son extrémité, était éclairé par une fenêtre ouverte sur l'angle rentrant du péristyle que nous avons signalé et ayant pu servir aussi à passer les plats qu'on apportait de la cuisine voisine. Cette pièce, sur la destination de laquelle aucun doute n'est possible, est beaucoup plus longue que large, conformément à la prescription de Vitruve. Le pavé est en grande partie en opus signinum divisé en losanges par des lignes croisées formées de petits cubes blancs ; au fond est un grand carré en mosaïque contenant une sorte de labyrinthe avec une étoile au centre. Sur les murailles noires sont reproduits deux sujets très communs à Pompéi, Phryxus et Hellé et le Réveil d'Ariane abandonnée. Sur un des murs du triclinium, à plus de trois mètres du sol, un esclave monté nécessairement sur un meuble ou sur une échelle avait tracé cette inscription : SODALES, AVETE ; bonjour, camarades.

Dans la partie I du portique est une auge 31 que l'on pouvait remplir par une petite arcade ouvrant sur la cuisine 32, pièce longue et étroite où l'on voit un évier, un fourneau, un large bassin, une citerne et une grande table de marbre grossièrement équarrie présentant au bout un creux qui pt servir de mortier pour piler le sel et les épices. Enfin, à l'extrémité droite de la cuisine sont des latrines 33.