La maison de M. Lucretius, dite des Suonatrici

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Cette maison, la plus importante qui ait été découverte à Pompéi depuis celle du Faune, a été déblayée du 17 mars 1847 à la fin de juin de la même année. Elle est plus remarquable par l'abondance des ornements, par quelques détails particuliers et la bizarre disposition de son xyste que par le goût qui avait présidé à sa décoration. Les peintures qu'on y a trouvées, les sculptures qui y sont restées en place sont d'un mérite très inégal, et les pavés sont généralement peu soignés. Son plan est en forme d'équerre et renferme un terrain X occupé par une habitation indépendante, formant l'angle de la rue de l'Odéon et de la ruelle sur laquelle ouvre le posticum.

La façade présente trois boutiques ; la dernière a été convertie en corps de garde.

Après avoir franchi le seuil, on se trouve dans le prothyrum 1, long de 5m 50, large de 2m 40, dont les parois offrent les peintures aujourd'hui fort malades qui avaient fait donner à cette habitation le nom de maison des suonatrica, des musiciennes. On voit à droite une femme couronnée de lierre, jouant de la double flûte ; un homme la suit s'appuyant sur son épaule et semblant chanceler sous le poids de l'ivresse ; un jeune garçon les précède portant un flambeau allumé. De la composition qui faisait face à celle-ci, il ne reste que la partie inférieure d'une figure abaissant deux torches allumées devant deux autres personnages. Sur les mêmes murailles sont encore trois Bacchantes, l'une avec un thyrse et une coupe qui lui échappe de la main, la seconde portant une corne d'abondance, et la troisième tenant une lyre. Le pavé, qui monte rapidement de la rue à l'atrium, est en mosaïque blanche et noire. A la gauche du prothyrum est la loge du portier 2 communiquant avec l'atrium a b cd. Celui-ci, large de 8m 36 et profond de 9m 7, est pavé en mosaïque, mais son compluvium, qui n'est qu'en maçonnerie grossière, dut être en réparation au moment de la destruction de Pompéi.

A droite , en entrant dans l'atrium, on voit un laraire 3 dont la niche élevée sur une base d'un mètre de hauteur était accompagnée de deux colonnes et richement ornée de stucs coloriés. On y trouva trois figurines de bronze parmi lesquelles un Hercule. Les murailles de l'atrium sont décorées d'architectures fantastiques animées par des Tritons, des Néréides et des Hippocampes. A droite sont deux chambres à coucher 4 et 5. Dans la première sont trois peintures, Adonis, une Néréide sur un cheval marin, et l'Education d'Achille, qui malheureusement est presque effacée ; sur les autres panneaux sont peints des Génies armés. Trois peintures décoraient également la chambre 5 ; l'une presque entièrement effacée offrait deux figures male et femelle ; dans la seconde, on reconnaît encore Cyparisse et sa biche ; la troisième représente Vénus sur un dauphin, tenant une feuille de lotus. Dans des cartels oblongs sont de petits Génies ailés jouant avec un ours, un lion, une gazelle et une panthère. Au fond de la salle, aux côtés de la peinture principale, sont deux Faunes, enfin dans le haut on voit Apollon assis, décoré des attributs de dieu de la médecine, et plusieurs figures de femmes et de génies.

A la suite de ces chambres est l'ala 6, large de 3m 18 et profonde de 11m 05 ; les panneaux étaient jaunes, mais par l'effet de la chaleur ils sont devenus rouges en partie, phénomène qui s'est souvent reproduit à Pompéi, mais qui ici est plus remarquable que partout ailleurs. Au milieu de ces panneaux étaient sept peintures qui ont été portées au musée ; les principales représentent un Auteur couronné de lauriers remettant à un comédien un rôle écrit sur un rouleau de papyrus, et un Auteur tragique ou un Choragus donnant un masque à une actrice ; les petits tableaux offraient des Amours et des Psychés ou génies femelles. L'ala est élevée d'un degré au-dessus de l'atrium ; elle communique avec le triclinium 16, que je décrirai plus tard.

A la gauche de l'atrium sont également deux chambres à coucher 7 et 8 ; dans la première on voyait à gauche une peinture qui a été portée au musée, et qui représente Narcisse se mirant dans une fontaine où l'Amour éteint son flambeau ; sur le mur de droite on voit encore Vénus et des Amours, et au fond de la salle est un Satyre découvrant une nymphe endormie. A droite de ce sujet, dans l'angle de la chambre, est un renfoncement de 0m 50 de large sur 0m 40 de profondeur et 2 mètres de hauteur, au fond duquel est peint un génie. On pense que cette espèce de niche était destinée à recevoir un candélabre.

Au fond de la chambre 8 est représentée Vénus accompagnée de son génie ; on y voit aussi plusieurs médaillons contenant les têtes de Mars, Vénus, Jupiter et Junon. Sur la paroi de droite, entre deux génies armés, et au-dessous d'une chasse au sanglier, est Polyphème recevant une lettre des mains d'un Amour, sujet déjà connu par une peinture anciennement découverte ; la composition qui faisait face à celle-ci, Phryxus et Hellé, a été portée au musée.

Les peintures de l'ala 9 sont presque effacées ; on y reconnaît cependant quelques figures théâtrales, et sur le mur de gauche une femme masquée, probablement Médée debout près de ses enfants. Dans cette ala se trouvent deux portes, l'une conduisant à une pièce 1O dénuée de tout ornement et qui fut sans doute une chambre d'esclave, l'autre à la cuisine 11 qui contient un fourneau, un petit four et les supports d'une table d'évier dont on voit encore le conduit. On y trouva divers ustensiles, plusieurs moules à pâtisserie et un fourneau de fer de forme cylindrique.

A côté de la cuisine sont deux autres pièces 12 et 13 dont la première, très petite, était une latrine, et la seconde une chambre d'esclave ou plutôt un office.

Le tablinum 15, ainsi que plusieurs autres pièces de la maison n'est point un carré parfait ; il présente au milieu de son pavé de mosaïque et d'une grecque noire sur fond blanc, un bel assemblage de marbres dont le centre est occupé par une plaque ronde de jaune antique entourée d'une guirlande en mosaïque de couleur. Les murailles étaient ornées d'architectures, et devaient être décorées de deux grandes compositions qui avaient déjà été enlevées, ou n'avaient pas encore été mises en place. On voit ici la preuve que souvent les peintures étaient portatives, soit qu'elles fussent, comme celles que nous possédons, exécutées sur un enduit, soit que, comme celles dont parle Pline , elles fussent de véritables tableaux sur bois, pinakeV, tabulae, genre dans lequel s'exerçaient les plus habiles artistes. On croirait volontiers que les peintures qui manquent ici devaient appartenir à cette dernière catégorie dont aucun échantillon n'est parvenu jusqu'à nous ; en effet, les parois du tablinum présentent dans la maçonnerie un enfoncement carré de quelques centimètres de profondeur qui eût bien pu ne recevoir qu'une peinture sur enduit, telle que celles que nous verrons dans le triclinium voisin ; mais au fond dans cet enfoncement se trouvent deux entailles horizontales qui sembleraient avoir eu pour destination de contenir les barres transversales qui auraient assemblé les diverses planches composant des panneaux. Si notre conjecture pouvait être prouvée, cette découverte ne serait pas la moins curieuse de celles faites à Pompéi. Le fond du tablinum est entièrement ouvert sur un xyste en terrasse élevé de 0m 90, xyste qui, couvert de petites figures sans proportion entre elles, est la partie la plus singulière de l'habitation, en même temps qu'elle est la plus grande preuve du mauvais goût de son propriétaire. C'est avec justice qu'elle a été comparée par M. Edward Falkener à un théâtre de marionnettes. Au pied du mur à appui de marbre blanc qui soutient cette terrasse se trouve dans le pavé du tablinum un petit regard fermé par une dalle ronde de même marbre garnie d'un anneau de bronze.

La grande pièce 16 à droite du tablinum, à en juger par la richesse de sa décoration, semblerait avoir été plutôt un exèdre qu'un triclinium, et tel est l'avis de M. Edward Falkener ; cependant, si on réfléchit à quelle énorme distance, grâce aux circuits qu'il aurait fallu faire, la pièce 32, dans laquelle il croit reconnaître le triclinium, se fût trouvée de la cuisine 11, force est de renoncer à cette supposition et de chercher ailleurs le triclinium, qui ne peut alors avoir été autre que la pièce 16. Celle-ci a 6m 40 sur 5m 70 ; son pavé est composé d'un dessin à la grecque exécuté en mosaïque blanche et noire. Les parois présentaient de précieuses peintures qui, à l'exception d'une seule, ont toutes été portées au musée. Les trois principales compositions étaient presque de proportion naturelle et sont du plus grand style. L'une, qui occupait le fond de la salle, représente Hercule ivre accompagné de Bacchantes et debout près d'Omphale armée de la massue et couverte de la peau du lion de Némée. Sur la paroi de droite on voyait Bacchus enfant accompagné du vieux Silène, monté sur un char traîné par des boeufs guidés par des Faunes, et suivi de Bacchantes et d'un autre Faune jouant de la double flûte. La troisième composition, placée à gauche près d'une grande fenêtre ouvrant sur le xyste, est demeurée à sa place ; elle représente Bacchus vainqueur des Indes, entouré de Bacchantes tenant des thyrses, des boucliers et des tambours. Sur le devant était assis un captif les mains enchaînées. Les premiers plans ainsi que la partie droite ont maintenant disparu et on ne voit plus que Bacchus et l'un de ses suivants. Ces trois tableaux, ainsi que plusieurs autres trouvés dans la même maison, avaient été mis en place tout faits, et il est encore facile de le reconnaître. Les autres peintures qui ornaient cette salle étaient six jolis sujets représentant des Amours dansant, couchés à table ou jouant avec des masques. Ces différentes compositions, toutes allusives au culte de Bacchus, sont un argument de plus à l'appui de l'opinion que nous avons émise sur la destination de cette salle. On y trouva un long banc, une sorte de lectisternium, orné de plaques d'argent, mais malheureusement en mauvais état.

A la gauche du tablinum est le corridor ou fautes 14, qui présente une disposition tout exceptionnelle, contenant un escalier de huit marches conduisant au niveau du péristyle qui entoure le xyste. Sur cet escalier où l'on trouva un squelette, on voit encore le tuyau de plomb bien conservé qui portait l'eau aux fontaines du jardin. Les parois du corridor présentent sur leurs panneaux rouges de jolies peintures, telles qu'un aigle et un paon près de masques tragiques. Gravissant l'escalier, on se trouve dans le péristyle e f g h, dont deux côtés e f et f g étaient couverts d'un portique soutenu par des piliers sur lesquels étaient peints des feuillages et des vases ; sur l'enduit rouge du pilier d'angle est tracé grossièrement à la pointe un labyrinthe de 0m 09 de diamètre, dont nous donnons ici le fac simile réduit.

La première partie du portique e f est divisée par un petit mur en deux espèces de cabinets 17 et 18 ouvrant par des fenêtres sur le xyste ; au fond du premier on voit sur enduit jaune une peinture fort endommagée qui représentait Vénus et l'Amour. C'est au fond du second que se trouvait la peinture aujourd'hui au musée qui a fait connaître le nom du propriétaire de la maison ; on voit une tablette de cire avec tous les instruments nécessaires à l'écriture, le style, la theca calamaria ou écritoire, le roseau, calamus, enfin l'adresse d'une lettre avec ces mots :

M. Lucretio Flam. Martis decurioni Pompei.

«A M. Lucretius, Flamine de Mars, décurion de Pompéi».

Au fond de cette partie du portique est, à gauche, un espace découvert et sans ornement 19, qui paraît avoir été une sorte de cour contenant l'escalier qui conduisait à l'étage supérieur.

A la suite de cette cour existe ici, comme nous l'avons vu dans plusieurs habitations, un second atrium j k l m moins riche, avec toutes ses dépendances, et ayant dû servir à l'habitation des esclaves. A gauche est le corridor ou fauces 20, et au milieu le tablinum 21, tous deux ouvrant sur l'atrium. Celui-ci, large de 5m 45 sur 6m 14 et pavé en opus signinum, avait au centre un petit compluvium, et à gauche deux espèces de niches carrées 22 et 23, profondes de 0m 90 et larges, l'une de 1m 90, l'autre de 2m 20. Il serait assez difficile d'en préciser la destination. Sur le mur qui leur fait face était une grande peinture dont il ne reste que la partie inférieure.

Le prothyrum 24 ouvrait sur la ruelle aboutissant à la rue de l'Odéon ; il est flanqué de deux chambres 25 et 26 qui ne conservent plus rien de leur décoration, non plus qu'une troisième chambre 27 voisine du tablinum.

Revenant au péristyle, nous trouvons au fond de celui-ci une pièce 28, profonde de 3m 60 et large de 6 mètres. Deux peintures, représentant Narcisse et Apollon et Daphné, ont été enlevées, et on n'y voit plus que trois têtes de Bacchantes fort endommagées. Le pavé est, comme celui du péristyle, en opus signinum semé de petits morceaux de marbre blanc. La position de cette salle semblerait indiquer un oecus ; mais, outre que par son peu d'étendue elle n'eût guère été en rapport avec la grandeur de l'habitation, nous trouvons près de là une salle plus vaste que nous croyons avoir été le véritable oecus ; la pièce 28 dut être, selon nous, une bibliothèque et un cabinet de repos et d'étude.

Sur les piliers du portique qui font face à cette salle étaient deux peintures qui ont été enlevées ; au pied de l'un d'eux est l'ouverture d'une citerne fermée par une dalle ronde de marbre blanc.

La chambre voisine 29 a un pavé en opus signinum orné de plaques de marbre ; ce dut être un cubiculum, et le cabinet sans ornements 30 fut une garde-robe, au fond de laquelle étaient des latrines.

Dans l'angle g du portique sont l'entrée d'un escalier 37 descendant à la cave qui n'est point déblayée, et à côté celle d'une grande pièce 32 pavée en mosaïque. C'est dans celle-ci que M. Falkener croit reconnaître le triclinium ; mais pour les raisons que nous avons exposées plus haut, nous pensons qu'elle fut plutôt l'oecus ou exèdre. Cette salle était ornée de Génies et de Bacchantes.

Enfin, au centre du péristyle est le xyste en terrasse dont j'ai déjà parlé ; au fond est une jolie fontaine 33, composée d'une niche en mosaïque et en coquillages, dans le bas de laquelle sont peints des roseaux et deux dauphins et où se trouve une charmante statuette de Silène en marbre blanc, presque semblable à celle de la villa Albani. Ses cheveux, sa barbe, la peau qui le couvre, portent des traces de peinture rouge ; l'outre sur laquelle il s'appuie est colorée en noir et jetait de l'eau formant cascade sur cinq degrés de marbre blanc, et se rendant ensuite par un canal de même matière dans un bassin circulaire de 2 mètres de diamètre, profond de 0m 70. Au centre de celui-ci est une colonne portant une petite vasque de jaune antique d'où s'élançait un jet d'eau. Par suite de l'irrégularité qui règne dans tout le plan de l'habitation, la fontaine, le petit canal, le bassin, ne sont point dans l'axe de l'atrium et n'ont pas même un axe commun.

La niche de la fontaine est accompagnée de deux cippes de marbre blanc surmontés d'hermès à deux faces ; le premier 34 offre les têtes de Bacchus et d'Ariane ; le second 35 celle d'un Faune et d'une Bacchante. Sur les bords du bassin sont disposées une foule de petites sculptures qui ont été laissées en place ; elles sont sans rapport de proportion entre elles et d'un mérite très inégal ; ce sont un canard 36, un charmant Faune 37 portant la main à sa tête, deux ibis 38 et 43, un autre Faune 39, non moins précieux que le premier, terminé en gaine, tenant de la main droite la syrinx et de la gauche une petite corbeille contenant un chevreau, et contre lequel se dresse une chèvre qui semble réclamer son petit ; deux lapins 40 et 41, une petite vache 43, et un cheval couché encore plus petit 44. Sur le devant, près du tablinum, sont deux cippes 45 et 46 semblables aux premiers, avec des hermès doubles de Bacchus indien et de Bacchantes. En avant de chacun d'eux sont autant de petits groupes 47 et 48 représentant des Amours montés sur des dauphins que saisissent des poulpes gigantesques. Au centre est un groupe médiocre 49 et de petite proportion, trouvé le 24 avril 1847, représentant un jeune Faune tirant une épine du pied de Pan ; enfin, devant celui-ci était un troisième lapin 50 mangeant une grappe de raisin.

Les deux côtés du xyste adossés au portique du péristyle sont garnis d'une espèce de banquette creuse en ciment, sur laquelle on posait sans doute des vases à fleurs, et où se trouve la continuation du tuyau de plomb que nous avons vu sur l'escalier du corridor 14. Ce tuyau se divise en deux branches garnies chacune d'un robinet de bronze, et qui conduisaient l'eau à la fontaine et au jet du bassin. Voici, outre ceux que nous avons déjà indiqués, quels sont les principaux objets trouvés dans cette maison : dans le prothyrum, trois petits vases de terre cuite, une anse de vase en bronze, une moitié de gond, un verrou et une coupe de verre ; dans la chambre 7, plusieurs vases de verre, une lanterne fermée par des lames de tôle , dix têtes de clou ayant servi d'ornement à une porte, et une romaine ou statère ayant pour poids une tête de Mercure ; dans la chambre 4, une bague d'or avec une pierre bleue, un flacon, plusieurs gonds de bronze, une petite romaine avec son poids et son plateau, plusieurs sceaux, cinq bagues, une tirelire carrée, plusieurs tasses de terre rouge dont une contenait de l'orge calcinée, un manche de couteau en os, deux haches et deux couteaux de fer, plusieurs vases de verre et plusieurs morceaux de couleur bleue ; dans la chambre 5, un candélabre, haut de plus d'un mètre, terminé par un chapiteau ionique que surmonte un plateau en forme de patère destiné à recevoir la lampe ; dans l'ala 9, trois pentures de bronze et une patère de même métal avec une tête de Méduse dans le centre, entourée d'un cercle d'argent ; enfin , dans l'oecus 32, trois petites amphores. On lisait sur la première cette inscription, peinte en lettres noires :

LIQVAMEN OPTIMVM.

Sur la seconde :

TYSCOLA.
ON
OFFICINA SCAV.

Sur la troisième enfin étaient quelques lettres grecques inintelligibles.

Mentionnons encore quelques objets découverts le 22 mai 1847, dans des fouilles faites devant la reine d'Espagne Christine : un petit Terme de bronze provenant de quelque meuble, un petit Amour de marbre à cheval sur un dauphin semblable à un autre groupe trouvé quelques jours auparavant, une statuette de Pallas et un petit autel en terre cuite, enfin quantité d'olives carbonisées dans un plat et dans une sorte d'écuelle.