Persée et Andromède
in Roux, tome III, planche 97
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Découverte en 1809. L'atrium ne
présente qu'un compluvium de pierre ; il
n'a point de chambres sur ses côtés ; les
peintures qui décoraient ses murailles ont
entièrement disparu, à l'exception d'un
Bacchus tenant un thyrse qui occupe le panneau central
de gauche, et dont la pose rappelle celle de l'Apollino
; parmi ces peintures étaient quatre charmantes
danseuses desquelles la maison a emprunté son
nom. La disposition de cette habitation est
exceptionnelle ; le tablinum, étant
reporté vers la gauche, le corridor,
fauces, fait face au prothyrum, et
à sa droite se trouvent deux chambres
adossées ouvrant l'une sur l'atrium,
l'autre sur le péristyle. Dans le tablinum dont
le centre est pavé en mosaïque, on voit une
peinture du plus mauvais dessin, représentant
Méléagre et Atalante. Derrière le
tablinum est un assez beau péristyle dont
le portique entourait de trois côtés un
petit jardin avec un élégant
puteal et au fond un joli laraire
surmonté d'un fronton soutenu par deux colonnes
; à droite un grand triclinium n'a
conservé de ses peintures qu'un
Persée montrant à Andromède
la tête de Méduse réfléchie
dans l'eau. A côté du
triclinium se trouvent une
élégante chambre à coucher et un
posticum ouvrant sur la rue de Narcisse.
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