STIGMA (στίγμα)

  1. Mot à mot, marque que laisse une piqûre ; d'où flétrissure, marque faite avec une pointe (scriptum et inscriptum, Quint. VII, 4, 14 ; Sen. de Ben. IV, 37), ou imprimée (impressum, Petr. Sat. 105), sur le front d'un esclave (Id, ib. 103), convaincu d'avoir volé, de s'être enfui ou d'avoir commis quelque autre crime. Souvent on se contenait d'une seule lettre, F par exemple pour fur ; mais le dernier des textes de Pétrone auquel nous avons renvoyé mentionne expressément un mot entier sinon une phrase, comme écrit en grosses lettres sur la figure d'un malheureux et la couvrant tout entière.
  1. Marque tatouée avec une pointe sur le bras des conscrits (Veg. Mil. I, 8 ; II, 5), après qu'on les avait reconnus propres au service militaire, de manière à pouvoir les appeler sous les drapeaux quand on en aurait besoin ; de même sur le bras des ouvriers employés dans les usines de l'Etat, pour les empêcher de quitter leurs travaux et d'accepter de l'ouvrage d'autres maîtres (Impp. Arcad. et Honor. Cod. 11, 9, 3). On appliquait parfois cette même marque sur la main (Imp. Zeno. Cod. 42, 10).

STIGMATIAS (στιγματίας)

Esclave marqué d'un stigma (Cic. Off. II,7)


STIGMOSUS

(Petr. Sat. 109) Synonyme du précédent.