[Athènes, 43 av. JC]

CICERON LE FILS A SON BIEN CHER TIRON.

Vous vous justifiez à merveille d'être resté longtemps sans m'écrire ; mais, je vous en prie, n'ayez pas souvent besoin de vous justifier. J'apprends bien ce qui se passe par les bruits et les nouvelles ; de plus, mon père m'écrit ses volontés, mais la moindre petite lettre de votre main aurait tant de charme ! c'est vraiment un besoin pour moi que votre correspondance ; et gardez-vous de croire que vous puissiez vous acquitter par des excuses aussi bien que par des lettres. Adieu.


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Edition des Lettres de Cicéron - Collection des Auteurs latins de Nisard, in Oeuvres complètes de Cicéron, tome V, Paris, Firmin-Didot (1869) - Traduction de M. Defresne