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Lucine, admise à quarante ans (2) dans l'ordre des
diaconesses, fut bientôt absorbée par les
exigences de sa charge. La surveillance des femmes
à l'église, le soin des pauvres et des
malades de leur sexe, la fabrication et l'entretien des
ornements sacrés et des linges de l'autel,
l'instruction des enfants et des nouvelles converties
qui se préparaient au baptême et qu'elles
devaient assister pendant cette grave
cérémonie : telles étaient les
attributions des diaconesses, sans préjudice de
leurs devoirs domestiques. C'est au milieu de ces
diverses occupations que s'écoulaient doucement
les jours de Lucine ; elle semblait avoir atteint le
but de son existence. Son fils s'était offert
à Dieu et se tenait prêt à
répandre son sang pour la foi. Veiller sur lui,
prier pour lui, loin d'être une
préoccupation nouvelle, faisaient toute sa joie.
Le lendemain, de très bonne heure, eut lieu le
rendez-vous dont nous avons parlé plus haut.
Contentons-nous de dire qu'on y prit toutes les mesures
nécessaires pour augmenter les aumônes
destinées à l'agrandissement des
cimetières et aux sépultures, aux secours
envoyés à ceux que la persécution
forçait à se cacher, à la
nourriture des prisonniers, près desquels on ne
pénétrait qu'à prix d'or, et enfin
au rachat dû corps des martyrs. Un notaire par
région fut chargé de rédiger leurs
actes et de recueillir les événements
mémorables. Les cardinaux ou prêtres
titulaires reçurent des instructions pour
l'administration des sacrements, et en particulier de
la sainte Eucharistie, pendant le temps de la
persécution. A chacun d'eux on confia un ou
plusieurs cimetières souterrains, dans
l'église desquels ils devaient offrir les divins
mystères. Le saint pontife s'adjugea celui de
Callistus, ce qui n'excita pas peu l'innocente
fierté de Diogène, le principal
gardien.
Le bon vieux
fossoyeur semblait se réjouir des signes
avant-coureurs de la persécution. Le chef d'un
corps d'ingénieurs chargé de la
défense d'une forteresse confiée à
son habileté n'aurait pas commandé avec
plus d'entrain et d'énergie que Diogène,
lorsqu'il réunissait chez lui les
employés inférieurs des cimetières
autour de Rome, pour leur transmettre les ordres du
conseil supérieur. Le cadran solaire de la Porta
Capena marquait midi au moment où,
accompagné de ses deux fils, il trouva les trois
jeunes gens qui l'attendaient. Ils s'avancèrent
deux à deux le long de la voie Appienne ; environ à trois milles de la porte (3), ils se
glissèrent entre les tombeaux, et se
réunirent, par des chemins différents,
à une villa située à droite de la
route. Là ils trouvèrent les objets
indispensables pour descendre dans les catacombes : des
torches, des lanternes, et tout ce qu'il fallait pour
les allumer. Severus, voyant que les guides et les
étrangers étaient en nombre égal,
proposa de se diviser par couples ; il eut soin de
s'adjoindre Torquatus, pour un motif que l'on devinera
aisément.
Il serait tout à fait inutile de rapporter avec
détail la conversation de notre petite troupe.
Diogène, non content de répondre à
toutes les questions, donnait de courtes et
intelligentes explications sur toutes les choses qui
lui semblaient les plus remarquables. Nous les
abrégerons dans un récit continu, pour
ceux de nos omis qui désirent savoir quel fut le
sort de ces intéressantes et merveilleuses
excavations dont nos jeunes pèlerins explorent
en ce moment les mystérieuses profondeurs.
L'histoire des premiers cimetières
chrétiens, des catacombes, comme on les appelle
ordinairement, peut se diviser eu trois périodes
: la première s'étend depuis leur origine
jusqu'à l'époque de notre récit,
et même quelques années au delà ; la seconde, depuis ce moment jusqu'au VIIIe
siècle : enfin la troisième se prolonge
jusqu'à nos jours, qui, nous l'espérons,
sont le commencement d'une ère nouvelle.
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Crypte de sainte Cécile dans le cimetière
de Calliste
En général, nous nous sommes abstenu de
parler des catacombes, afin de ne pas faire croire
à nos lecteurs que ce fut là, dès
l'origine, le nom générique de ces
antiques souterrains : il n'en est rien. Rome
était, pour ainsi dire, entourée d'une
ceinture de cimetières, au nombre d'environ
soixante, portant chacun le nom d'un ou de plusieurs
des saints dont les corps y reposaient. Nous avons
ainsi les cimetières des
Saints-Nérée-et-Achillée, de
Sainte-Agnès, de Saint-Pancrace, de Pratextatus,
Priscilla, Hermès, etc. ; quelquefois ils
portaient le nom du lieu où ils se trouvaient (4). Le
cimetière de Saint-Sébastien, aussi
appelé coemeterium ad sanctam Caeciliam,
avait encore, entre autres noms, celui d'Ad
Catacumbas. Le sens de ce mot est
complètement inconnu ; peut-être vient-il
de cette circonstance que les reliques des saints
Pierre et Paul furent momentanément
cachées dans une crypte voisine ; le nom
s'appliqua d'abord à ce cimetière, puis
se généralisa à tel point, que
nous désignons l'immense réseau de ces
excavations sous le nom de catacombes (5).
0n disputa pendant le siècle dernier sur leur
origine. Trompés par quelques textes vagues et
obscurs, de savants écrivains pensèrent
que les catacombes étaient d'anciennes
carrières de sable creusées par les
païens pour les constructions de la ville. 0n les
appelait des arenaria ; les cimetières
chrétiens étaient parfois
désignés ainsi. Cette théorie a
été renversée par les savantes et
consciencieuses recherches de T. Marchi. Comme on peut
le voir encore, l'entrée des catacombes se
trouvait souvent dans ces carrières de sable,
qui s'avancent assez profondément dans la terre ; c'était un excellent abri pour les
cimetières. Mais plusieurs circonstances nous
prouvent qu'on ne les convertit jamais en un lieu de
sépulture chrétienne.
Celui qui cherche à extraire le sable du sol
conduit ses travaux aussi près que possible de
la surface, afin de se ménager un facile
accès, et creuse suivant ses besoins et de
façon à éviter les
éboulements. Voilà ce qu'on a
remarqué dans tous les nombreux arenaria
qui abondent encore autour de Rome. Les catacombes sont
construites sur un plan tout opposé.
En
général, dams les catacombes on trouve
des degrés qui s'enfoncent brusquement sous la
couche de sable sec et friable (6), jusqu'à
l'endroit où elle se transforme en une roche
plus dure, mais cependant assez tendre pour conserver
encore, distinctement gravés, chacun des coups
de pioche des chrétiens. A cette profondeur vous
êtes au premier étage du cimetière,
et de nouveaux degrés vous conduisent au second
et au troisième, construits d'après les
mêmes principes.
Une catacombe peut se diviser en trois parties : ses
passages ou rues, ses chambres ou places, et ses
églises. Les passages sont de longues et
étroites galeries taillées avec assez de
régularité pour que le plancher et le
plafond soient à angle droit avec les
côtés, et souvent si étroites que
deux personnes ont de la peine à s'avancer de
front. Elles se dirigent parfois en ligne droite
jusqu'à une grande distance, mais sont
coupées par d'autres galeries qui
s'entrecroisent encore à leur tour, et forment
un immense labyrinthe de corridors intérieurs.
Celui qui s'y égarerait serait bientôt
exposé à périr.
Ces galeries n'ont point été
construites, comme on pourrait le croire, afin de
conduire à un point déterminé ; elles constituent la catacombe ou cimetière. Les
murs, aussi bien que les parois des escaliers, sont
garnis de tombes, rangées comme les cellules
d'une ruche d'abeilles ; ces excavations, de grandeurs
différentes, peuvent recevoir le corps d'un
homme ou celui d'un enfant placé
parallèlement à la galerie. Parfois on
trouve jusqu'à quatorze de ces tombes
superposées, d'autres fois seulement trois ou
quatre. évidemment elles étaient
creusées selon la grandeur du corps, qui
attendait peut-être aux pieds du fossoyeur qu'il
eût terminé son travail.
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Loculus ouvert
Lorsque le cadavre, enveloppé de son linceul,
selon les explications de Diogène, était
couché dans son étroite cellule,
l'ouverture était hermétiquement close
à l'aide d'une plaque de marbre, ou, le plus
souvent, de larges tuiles qu'on fixait dans une rainure
taillée dans le roc et qu'on entourait de
ciment. L'inscription était gravée sur le
marbre ou simplement tracée à la main sur
le mortier humide. On a réuni des milliers de
ces inscriptions dans les musées et les
églises ; un grand nombre ont été
copiées et publiées ; mais la plupart des
tombes sont anonymes et ne fournissent aucune
indication. Le lecteur demandera sans doute à
quelle époque a commencé ce mode
d'inhumation dans les catacombes, et pendant combien de
temps il fut continué : nous allons tâcher
de lui répondre aussi brièvement que
possible.
Loculus fermé
Rien ne prouve que les chrétiens
enterrèrent jamais leurs morts avant la
construction des catacombes. Deux principes aussi
anciens que le christianisme lui-même
régissent ce mode de sépulture. Le
premier est la manière dont le Christ fut
enseveli. Il fut mis dans un tombeau creusé dans
une caverne, enveloppé d'un linceul,
embaumé d'aromates ; une pierre scellée
ferma son sépulcre. Or saint Paul nous propose
souvent le Christ comme le modèle de notre
résurrection, et dit que nous avons
été ensevelis avec lui dans le
baptême ; il est donc bien naturel que ses
disciples aient désiré l'imiter dans sa
sépulture, afin d'être prêts
à ressusciter avec lui.
Cette attente de la
résurrection est le second principe qui avait
présidé à la formation de ces
cimetières ; toutes les expressions
employées à cet égard y font
allusion. Le mot «enseveli» est sans
exemples parmi les inscriptions.
«Déposé en paix, la
déposition de», sont les expressions
habituellement usitées : c'est-à-dire les
morts ne sont déposés là que pour
un temps, jusqu'à ce qu'ils soient
réclamés comme de précieux otages
momentanément confiés à de
fidèles gardiens. Le nom même du
cimetière suggère l'idée d'un lieu
de repos où plusieurs sommeillent comme dans un
dortoir en attendant l'arrivée de l'aurore et le
son de la trompette qui doit les tirer de leur
assoupissement. De là ce nom donné aux
tombeaux, «la place» ou plus exactement
«l'étroite demeure» (7) de ceux qui sont morts
dans le Christ.
Ces deux idées, dont l'association avait
inspiré le plan et la disposition des
catacombes, ne pénétrèrent point
tardivement dans le système chrétien, et
jouissaient sans doute d'une grande faveur dans les
premiers temps. Elles marquaient l'horreur pour la
coutume païenne de brûler les morts ; rien
ne nous autorise à supposer que ce
système ait jamais été
adopté par les chrétiens. C'est dans les
catacombes que l'on trouve la meilleure preuve de leur
antiquité. Le style des peintures encore
existantes annonce une époque où l'art
n'avait pas cessé d'être florissant. Le
goût pour les symboles et les symboles
eux-mêmes dénotent des temps anciens ; car
ce goût cessa graduellement pendant les
siècles qui suivirent. Malgré la
rareté des inscriptions accompagnées
d'une date, on en trouve environ trois cents portant
des dates consulaires, depuis les premiers empereurs
jusqu'au milieu du IVe siècle (A. D. 350), parmi
les dix mille que le savant et habile chevalier de
Rossi a réunies et se dispose à publier.
Une autre coutume aussi curieuse qu'intéressante
nous fournit encore quelques dates. Au moment de la
fermeture d'un tombeau, les parents et les amis
enfonçaient dans le ciment encore humide une
pièce de monnaie, un camée, une pierre
gravée, parfois même une coquille et un
caillou, sans doute afin de pouvoir reconnaître
la tombe lorsqu'elle ne recevait pas d'inscription. On
a retrouvé beaucoup de ces objets, et leur
nombre s'accroît tous les jours. Il arrive
souvent, lorsque la pièce de monnaie, ou, pour
parler scientifiquement, la médaille a disparu,
qu'on distingue sous le ciment une empreinte assez
nette pour qu'on puisse y reconnaître une date :
quelques-unes remontent au règne de Domitien et
des premiers empereurs.
On se demandera peut-être pour quelle raison on
met tant de soin à établir avec certitude
la date d'une sépulture. Outre le motif bien
naturel de satisfaire la piété, il en est
un autre constamment rappelé par les
inscriptions funéraires. En Angleterre, si le
défaut d'espace empêchait que la date d'un
décès ne fût consignée avec
détail, on trouverait préférable
de marquer au moins l'année plutôt que le
jour du mois ; cela aurait plus de valeur historique.
Personne ne tient à se souvenir du jour qu'une
personne est morte, sans savoir en quelle année,
tandis que l'année sans le jour a bien son
importance. Malgré cela, peu d'anciennes
inscriptions chrétiennes nous donnent
l'année du décès, et des milliers
fixent avec soin le jour où quelque
chrétien s'endormit tranquillement dans le
Seigneur ou obtint la palme du martyre. Cela est facile
à expliquer. Chaque année on faisait la
commémoration de ces deux classes de
défunts le jour même de leur mort ; la
date en devenait donc importante ; c'est là tout
ce que l'on désirait conserver.
Dans un
cimetière
(8) voisin de celui où nous avons
laissé nos trois jeunes gens avec Diogène
et son fils, on a récemment découvert des
inscriptions variées, se rapportant aussi bien
aux simples fidèles qu'aux martyrs. Une d'elles,
en grec, après avoir rappelé la
«déposition d'Augenda, le treizième
jour avant les calendes (1er juin), ajoute ces simples
paroles :
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Vis dans le Seigneur, et prie pour nous.
Voici un autre fragment d'inscription :
...N. IVN-
...IVIBAS-
IN PACE ET PETE
PRO NOBIS
... Nones de juin... Vis en paix, et prie pour nous.
En voici une troisième :
VICTORIA . REFRIGERER [ET]
ISSPIRITVS . TVS IN SONO
Victoria, sois rafraîchie, et puisse ton esprit
être dans la joie.
Cette dernière inscription nous en rappelle une
autre, fort singulière, que l'on trouva
grossièrement gravée sur le ciment d'une
sépulture dans le cimetière de
Prétextat, à quelques pas de celui de
Callistus. Elle est remarquable, d'abord parce qu'elle
est en latin écrit en lettres grecques ; ensuite
parce qu'elle contient un témoignage de la
divinité de Notre-Seigneur ; enfin, parce
qu'elle exprime une prière pour le soulagement
de l'âme du défunt. Nous restituons les
lettres qui manquent par suite de l'altération
du ciment :
A la bien méritante soeur Bon... le
huitième jour avant les calendes de nov.
Que le Christ Dieu tout-puissant rafraîchisse ton
esprit dans le Christ.
En dépit de cette digression à propos de
prières inscrites sur les tombeaux, le lecteur
n'oubliera pas, je l'espère, que nous avons
établi ce fait, que l'origine des premiers
cimetières chrétiens de Rome remonte aux
temps les plus anciens.
Il nous reste
à déterminer jusqu'à quelle
époque ils furent en usage. Lorsque la paix fut
rendue à l'église, la dévotion des
chrétiens les porta à souhaiter
d'être enterrés près des martyrs et
des saints personnages des premiers siècles. La
plupart du temps ils se tenaient pour satisfaits si on
leur accordait d'être placés sous les
dalles des galeries. C'est pour cette raison que les
pierres sépulcrales que l'on trouve souvent
parmi les débris des catacombes, ou en la place
même qu'on leur avait marquée, et portant
des dates consulaires du IVe siècle, sont plus
épaisses, plus larges, mieux gravées, et
d'un style moins simple que celles d'une plus haute
antiquité, rangées le long des murs. Mais
avant la fin de ce siècle ces sépultures
deviennent plus rares ; elles cessent tout à
fait au plus tard dans le siècle suivant. Le
pape Damase, qui mourut en 384, n'osa pas, par respect,
comme il nous en prévient dans son
épitaphe, reposer en une si sainte
compagnie.
C'est pourquoi Restitutus, dont la tablette
funéraire orne le titre de ce chapitre, peut
être considéré comme s'exprimant au
nom des premiers chrétiens, lorsqu'il revendique
comme leur propriété et le fruit exclusif
de leur travail, les ramifications infinies de ces
galeries souterraines, où six millions de ses
frères reposent en paix dans le Seigneur, en
attendant la résurrection glorieuse (9).
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(1) «Marcus
Antonius Restitutus a fait ce souterrain pour lui
et les siens, qui se fient au Seigneur.» Il
est singulier que dans les noms propres de
l'épitaphe du martyr Restitutus,
cité plus haut, et de celle-ci, on ait
omis précisément la syllabe qu'il
est aisé de supprimer en les
prononçant.
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(2) Soixante ans
était l'âge requis ; mais on
était parfois admis à
quarante.
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(3) Il
s'agit ici de la porte actuelle de
Saint-Sébastien ; l'ancienne porte
Capène était plus rapprochée
d'un mille.
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(4) Ad
Nymphas, ad Ursum Pileatum, inter duas Lauros, ad
Sextum Philippi, etc.
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(5) Mot
qui semble formé d'une préposition
grecque et d'un verbe latin.
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(6) C'est-à-dire la pouzzolane,
sable rouge, d'origine volcanique, et dont les
Romains faisaient le plus grand cas pour leur
ciment. «La plupart de ces
cimetières provenaient des
sablonnières d'où l'on extrayait la
pouzzolane, très abondante dans tout le
sol de la campagne romaine, et ils sont souvent
mentionnés sous ce nom dans les Actes
des martyrs. Toutefois, comme les
fidèles ne pouvaient pratiquer dans les
sablonnières toutes ces galeries et ces
corridors dont ils avaient besoin, ils
approfondissaient leurs fouilles dans une couche
plus dure et plus compacte, tel qu'était
le tuf granulaire.» (Actes du martyre de
sainte Agnès, par Mgr Dominique
Bartolini, traduit par l'abbé Materne, p.
98.)
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(7)
Locus, loculus.
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(8) Celui
des SS. Nérée et
Achillée.
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(9) Ce
chiffre est le résultat de recherches
scrupuleuses de F. Marchi. Ajoutons ici que, dans
la construction de ces cimetières, le
sable extrait d'une galerie était
transporté dans d'autres galeries
creusées précédemment ; ce
qui explique pourquoi l'on en découvre
encore qui sont tout à fait
comblées.
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