La maison d'Hélène et Pâris |
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Plan | Visite |
Son plan est très irrégulier, et
l'atrium est une espèce de
demi-péristyle. Les peintures de la pièce
située à droite du prothyrum sont fort
effacées ; on y reconnaît cependant encore
Apollon et Daphné, une Néréide
sur un hippocampe, deux têtes d'homme, et une femme
assez élégamment vêtue.
Dans le péristyle, près de l'oecus, sont
peints les serpents avec le sacrifice à Fornax, que
l'on trouve plus ordinairement dans les cuisines.
L'oecus est pavé en partie de beaux marbres,
cipollino, jaune et gris antiques ; quatre disques de
brèche rose sont entourés de marbre violet, de
pavonazzetto. Cette salle a conservé, dans
plusieurs médaillons, les têtes de
Ganymède, de Pan, de Bacchus, de Pandore, etc., et en
outre au centre de ses murailles trois compositions
importantes. La peinture du fond représente Ariane
abandonnée, motif bien souvent reproduit, mais
remarquable ici par les détails du vaisseau
très complets et nettement dessinés. A droite
est un autre sujet également commun à
Pompéi, Léda montrant à Tyndare
Castor, Pollux et Hélène dans un nid. La
peinture de gauche est la plus belle, et c'est à elle
que nous avons cru devoir emprunter la désignation de
cette demeure jusqu'ici innommée. Hélène
est assise, coiffée d'un diadème dont chaque
fleuron est une perle ; Pâris, debout devant elle,
l'engage à fuir avec lui, et un charmant Amour,
appuyé sur les genoux de la femme de
Ménélas, semble l'encourager ; trois jolies
suivantes assistent à cette scène de
séduction.