La maison de Julia Felix |
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Cette belle habitation, fouillée en 1756, a malheureusement été remblayée ; elle méritait d'être conservée par sa beauté, son étendue et la richesse de sa décoration. On y a trouvé un grand nombre d'objets d'art parmi lesquels les plus précieux étaient plusieurs statues de marbre et de terre cuite, et des bijoux d'or et d'argent. Sur une des murailles, découverte le 8 février 1756, était peinte cette inscription aujourd'hui au musée qui donne une haute idée de la richesse de Julia Félix :
IN PRAEDIIS IVLIAE SP. F. FELICIS
LOCANTVR
BALNEVM VENERIVM ET NONGENTVM
TABERNAE PERGVLAE
CENACVLA EX IDIBVS AVG. PRIMIS
IN IDVS AVG. SEXTAS ANNOS CONTINVOS
QVINQVE
S. Q. D. L. E. N. C.
«Dans les propriétés de Julia Félix, fille de Spurius, on loue du 1er au 6 des ides d'août, pour cinq années consécutives, un bain, un venereum, 900 boutiques, treilles et chambres hautes».
On complète ainsi les sigles qui forment la dernière ligne : Si quis domi lenocinium exerceat non conducito.
Un grand sacrarium en forme de niche, trouvé dans cette maison, a été porté tout entier au musée ; son intérieur présente diverses peinturcs relatives au culte des divinités égyptiennes Isis, Anubis, Osiris et Horus, et quatre tablettes de marbre blanc qui portaient divers objets précieux. C'est au milieu de cette niche qu'était placé un magnifique trépied de bronze formé de trois Faunes adossés, remarquables par l'attribut du dieu de Lampsaque.