All the Time in the World
La nouvelle d'Arthur C. Clarke All the Time in
the World (Toute la vie devant soi) a
été publiée pour la
première fois en 1952, puis en 1958 dans le
recueil The other side of the sky
(L'Etoile - traduction française J'ai lu
1979).
Le marchand d'objets d'art Robert Ashton reçoit
un jour la visite d'une femme étrange, qui lui
propose un marché stupéfiant. En
échange d'un million de livres, il devra lui
procurer un ensemble d'objets d'une valeur inestimable
conservés au British Museum. Des bracelets
bizarres lui permettront d'opérer dans une
dimension temporelle qui lui permettra de passer
inaperçu des gardiens.
Ashton accepte, embauche un collègue pour
l'aider, et se met en quête des objets qui
figurent sur la liste de la mystérieuse
collectionneuse (et d'autres qu'il
prélève pour son compte personnel...) :
des livres, le manuscrit d'Alice au Pays des
Merveilles, le vase de Portland, le grand plateau
d'argent du Mildenhall Treasure. Quel est le point
commun entre tous ces objets, et pourquoi les
rassembler ainsi ?
La réponse lui vient de la visiteuse venue du
Futur : un essai nucléaire va déclencher
l'apocalypse, il vit les dernières secondes de
l'Histoire humaine : « L'écho de ce
cataclysme se répercutera jusqu'à nous,
nous donnant accès, pendant une fraction de
seconde, à votre temps. Nous profitons de cet
intervalle pour sauver le plus grand nombre possible de
vos trésors ».
Quant au dénouement de la nouvelle et au sens de
son titre, si vous voulez les connaître... il
vous faudra lire le livre !
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Et sur la toile...
La nouvelle d'Arthur C. Clarke a été
adaptée à la BBC en 1952 dans la série
Tales of Tomorrow. Vous trouverez la vidéo de
cet épisode sur Internet Archive... mais vous n'y
verrez pas le vase de Portland, remplacé par des
toiles de maîtres, probablement plus connues des
téléspectateurs.