Chapitre 32
|
Comment l'empereur fut en guerre avec l'Eglise, et comment
la paix fut faite, à condition qu'il irait outre
mer à la conquête de la Terre-Sainte ;
comment le comte d'Anjou fit la conquête de la
Sicile, et quelle fut la cause de cette entreprise.
|
Chapitre 33
|
Comment le comte d'Anjou se présenta au pape et lui
demanda la permission de faire la conquête de la
Sicile ; comment le pape la lui accorda et lui donna la
couronne dudit royaume ; comment dès ce jour il
prit le titre de roi, jour fatal, né pour le plus
grand malheur de la chrétienté.
|
Chapitre 34
|
Comment le roi Charles entra en Sicile, vainquit et tua le
roi Mainfroi dans une bataille, parce que les troupes de
Mainfroi passèrent du côté du roi
Charles ; et comment il s'empara de tout le pays dudit
Mainfroi, roi de Sicile.
|
Chapitre 35
|
Comment le roi Conradin vint d'Allemagne avec une grande
armée pour venger la mort de ses deux
frères, et comment le roi Charles, s'étant
emparé de sa personne, lui fit trancher la
tête à Naples, et resta sans opposition
maître de la Sicile.
|
Chapitre 36
|
Comment le roi En Pierre alla régler et mettre en
ordre son royaume ; comment il fut satisfait de la bonne
conduite d'En Corral Llança ; et du bon ordre que
doit introduire le roi d'Aragon dans
l'établissement de ses galères.
|
Chapitre 37
|
Comment le roi En Pierre d'Aragon résolut de venger
la mort du roi Mainfroi et de ses frères les rois
Conradin et Enzio ; comment il se rendit en France pour
voir la reine sa soeur ; et de son intimité avec le
roi de France.
|
Chapitre 38
|
Comment le roi En Pierre se tint pour assuré du roi
de France ; comment le seigneur roi de Majorque se
plaignit à son frère le roi En Pierre de
certains torts que le roi de France lui faisait à
Montpellier ; et comment, à ce sujet, les trois
rois se virent à Toulouse avec le prince de Tarente
; et des conventions qui eurent lieu entre eux.
|
Chapitre 39
|
Comment le roi de Majorque fut déçu par le
roi de France qui échangea
l'évêché de Maguelonne et prit
possession de Montpellier au grand regret des prud'hommes.
|
Chapitre 40
|
Comment le roi En Pierre voulut s'assurer des intentions
de la maison de Castille ; et comment, ayant appris la
mort de son neveu ,don Ferdinand, roi de Castille, il s'y
rendit, prit les deux fils dudit roi et les mit au
château de Xativa ; comment, peu après, le
roi don Sanche de Castille vint voir le roi En Pierre ; et
comment les deux rois firent entre eux certains
traités.
|
Chapitre 41
|
Comment le roi, de retour à Valence, trouva des
envoyés du roi de Grenade qui demandait une
trêve, qu'il lui accorda pour cinq ans ; et comment
il s'occupa à recueillir de l'argent dans tous ses
royaumes.
|
Chapitre 42
|
Comment le prince de Tarente, après l'entrevue de
Toulouse, se rendit auprès du roi son père,
et lui raconta le mauvais accueil qu'il avait eu du roi En
Pierre ; et comment le roi En Pierre, se fiant en ses
seules forces, ne se mit point en peine de ce que pourrait
faire ledit roi En Pierre.
|
Chapitre 43
|
Où l'on raconte quelle fut la cause qui fit
révolter l'île de Sicile contre le roi
Charles ; comment ledit roi assiégea Messine ; et
comment Boaps s'insurgea contre son frère
Mira-Busach, et se fit couronner roi de Bugia.
|
Chapitre 44
|
Comment Bugron, fils de Boaps et roi de Constantine,
envoya des députés au roi d'Aragon pour lui
faire dire qu'il voulait se faire chrétien et
devenir son homme, et lui donner Constantine et tout son
pays ; et de l'immense armement que fit le roi En Pierre
pour passer à Alcoyll.
|
Chapitre 45
|
Comment le roi de Majorque et l'infant don Sanche
prièrent le roi En Pierre de leur dire quelles
étaient ses intentions ; et comment le roi En
Pierre refusa de le dire ; seulement il confia son pays
à l'infant don Sanche.
|
Chapitre 46
|
Comment, après le départ de l'infant don
Sanche, le roi En Pierre commença à
reconnaître les côtes de la mer, à
faire préparer des biscuits et autres objets, et
à envoyer ses ordres écrits à tous
ceux de ses sujets qui devaient le suivre.
|
Chapitre 47
|
Comment le pape, le roi de France et autres princes
chrétiens envoyèrent leurs messagers devers
le roi d'Aragon, le priant de leur dire quelles
étaient ses intentions ; et comment chacun d'eux
reçut la même réponse.
|
Chapitre 48
|
Comment le roi En Pierre, après avoir
terminé ses visites, tint ses corts à
Barcelone, dans lesquelles il régla les affaires du
royaume, et fit amiral son fils En Jacques-Pierre, qu'il
chargea de surveiller les travaux qui se faisaient en
Catalogne, ainsi que la construction des galères ;
et comment, au jour fixé, tout le monde fut
réuni au port Fangos.
|
Chapitre 49
|
Comment le roi En Pierre fit publier que son dessein
était de s'embarquer au port Fangos et de prendre
congé ; et comment le comte de Pallars, au nom de
tous, pria le roi de lui dire quelles étaient ses
intentions, ce qu'il ne voulut point dire ; et des
précautions qu'il prit pour en faire part aux
patrons et mariniers.
|
Chapitre 50
|
Comment la flotte du roi En Pierre entra à Mahon,
port de Minorque ; et de la grande
méchanceté que le Moxérif de Minorque
fit au roi En Pierre, ce qui fut cause qu'on coupa la
tête à En Bugron.
|
Chapitre 51
|
Comment le roi En Pierre aborda au port d'Alcoyll, et
comment il apprit la mort d'En Bugron, ce qui l'affligea
beaucoup ; du grand nombre de Morabites qui se
réunirent, tandis que les nôtres se
fortifiaient ; et des hauts faits d'armes qu'ils firent,
au moyen des heureux secours que leur fournit la
Catalogne.
|
Chapitre 52
|
Comment le seigneur roi Pierre étant à
Alcoyll envoya le noble En Guillem de Castellnou au pape,
pour le prier de le seconder par son argent et la
prédication d'une croisade, afin de pouvoir faire
la conquête de la Barbarie.
|
Chapitre 53
|
Comment les Sarrazins se disposaient à livrer une
grande bataille et détruire la bastide du comte de
Pallars ; et comment leur projet fut dévoilé
par un Sarrazin du royaume de Valence.
|
Chapitre 54
|
Comment des envoyés de Sicile vinrent trouver le
roi, pleins de douleur et de tristesse ; de la
réponse satisfaisante qu'il leur fit ; et comment
les Français sont cruels là où ils
ont le pouvoir.
|
Chapitre 55
|
Comment le Sarrazin de Valence vint, la veille du combat,
dire au roi En Pierre de se tenir prêt ; comment on
se prépara et comment on remporta la victoire ; et
comment les Siciliens furent ravis d'être
témoins de la bravoure des troupes du roi.
|
Chapitre 56
|
Comment le noble En Guillem de Castellnou revint de la
mission qui lui avait été confiée
auprès du pape ; et comment la réponse fut
que le pape ne voulait en rien seconder le roi En Pierre.
|
Chapitre 57
|
Comment de nouveaux députés de Messine et de
Palerme vinrent trouver le roi En Pierre à Alcoyll,
avec encore plus de pleurs et de douleur que les premiers
; et comment l'armée, tout d'une voix, cria merci
au roi En Pierre, pour qu'il voulût bien secourir
les Siciliens.
|
Chapitre 58
|
Comment le seigneur roi En Pierre d'Aragon consentit
à passer en Sicile avec toute sa suite pour
secourir cette île, et comment il y arriva en trois
jours.
|
Chapitre 59
|
Comment les Sarrazins n'osèrent de quatre jours
s'approcher d'Alcoyll ; et des grandes
réjouissances qu'ils firent quand ils surent que
les chrétiens étaient partis.
|
Chapitre 60
|
Comment le roi En Pierre passa en Sicile et arriva au port
de Trapani ; des grandes fêtes qu'on lui fit ; et
comment il y fut reconnu pour seigneur et couronné
roi.
|
Chapitre 61
|
Comment le roi En Pierre envoya dire au roi Charles de
sortit de ses terres et de son royaume ; et comment le roi
Charles répondit, que pour lui ni pour nul autre il
n'en sortirait.
|
Chapitre 62
|
Comment le roi En Pierre ordonna que tout homme de quinze
à soixante ans se trouvât à Palerme
bien armé et approvisionné pour un mois ; et
comment il envoya de ses compagnies au secours de Messine.
|
Chapitre 63
|
Comment le roi En Pierre fut couronné roi de Sicile
à Palerme ; et comment il sortit de Palerme pour
aller au secours de Messine.
|
Chapitre 64
|
Comment les habitants de Messine furent bien
fâchés, quand ils virent les almogavares
aussi mal accoutrés ; comment les almogavares,
voyant cela, firent une sortie et tuèrent plus de
deux mille hommes dans le camp du roi Charles ; et comment
les Messinois furent honteux de leur jugement.
|